Jeudi 11 Avril 2024

Dernier jour ensoleillé à Tokyo. C’est le moment des derniers cadeaux pour les amis. Nous nous rendons à pied de Asakusa à Ueno où nous mangerons. L’après-midi, nous visitons le temple Zōjō-ji 増上寺 et malheureusement, le cimetière des shogun Tokugawa est fermé (il ferme à 15h30/45, je ne sais plus trop). Toujours est-il que les sakura sont encore très beaux à Tokyo et que cette dernière journée est très agréable.

Nous décollons demain matin. Tout est passé très vite. Je ferai un bilan à froid un peu plus tard.

Jeudi 7 mars 2024 – TAITO : de  ASAKUSA à YANAKA

TAITO – 台東区 – Errances

ASAKUSA 浅草寺

Ce jeudi, les cours commencent assez tard et j’ai donc la journée pour faire un peu de tourisme. Le temps est assez favorable, et donc je pars avec un point de départ, un petit programme et pas mal de temps pour en dériver. J’ai pris quelque 80 vidéos et autant de photos. J’en posterai quelques-unes ici, mais j’en garde un peu en réserve quand même.

Je commence la journée par une nouvelle expérience : prendre le bus (au Japon). J’ai mis un peu de temps à comprendre que ma correspondance était un bus, mais au final c’est assez similaire à la France : vous payez en montant dedans et en sortez quand vous voulez (en tout cas pour cette ligne).

J’arrive donc à Asakusa et plus particulièrement à la sortie arrière du Sensō-ji 金龍山浅草寺. C’est assez calme, alors qu’il n’est pas si tôt, et je trouve ça un peu bizarre… J’avance un peu et découvre simplement que c’est cette sortie qui n’est pas très utilisée. Une fois dans la zone principale, il y a vraiment beaucoup de monde. J’aurais sûrement dû me lever plus tôt. Mais ce n’est pas grave, la visite est impressionnante même avec tout ce monde et toutes les zones ne sont pas bondées.

Je me dirige ensuite vers le sud pour trouver le magasin de kimono d’occasion (Tatsumi ) que Loïc m’a indiqué. J’y suis très bien accueilli et je décide d’acheter 2 hakama 袴 d’occasion pour un total de 6600 yen (40€) ; voilà qui changera un peu pour pratiquer le Tate. Je suis assez content car j’ai discuté avec la vendeuse entièrement en japonais.

Je vais ensuite à Houkendo qui, comme son nom ne l’indique pas bien, est une papeterie. J’y achète du papier fait main pour le sumi-e, du papier d’étude pour la calligraphie et le sumi-e, un carnet et des pinceaux pour Attilio, Loic et moi. Le matériel est de très bonne qualité et le choix est impressionnant. Vous trouverez tous les prix, du pas trop cher au matériel d’exception. J’y ai notamment vu des pierres à encre incroyables ! Donc si vous aimez la peinture à l’encre de Chine, ce magasin est à visiter. Niveau communication, mon vocabulaire en japonais était beaucoup trop insuffisant dans ce domaine, mais la vendeuse, qui est très gentille, a fait de son mieux pour se faire comprendre en anglais. J’y ai dépensé presque 20000 yen (120€, ça va très vite avec les pinceaux), mais je n’ai pas trop craqué… nous verrons si je résiste plus au magasin de Nara.

Un peu plus léger financièrement mais les bras un peu chargés, je me dirige vers l’est pour voir un peu mieux la Tokyo Skytree 東京スカイツリー. Une fois au pont Komagata, je décide de chercher à manger !

Le choix est tellement immense que je tente d’abord un Google Map, en me redirigeant vers Asakusa, puis n’étant pas particulièrement inspiré par les résultats, je choisis un restaurant au hasard, à la présentation du menu. Je finis par manger un très beau ramen à Kumakura Ramen, accompagné par un bol de riz frit et des gyozas. Alors là pour moins de 9€, c’est très satisfaisant ! C’était bon, en bonne quantité et les modalités de commande très faciles. La commande se fait sur tablette et vous payez sur un automate en sortant avec le(s) ticket(s) de votre commande. Vous êtes bien accueilli et vous avez un pichet d’eau à table.

Le ventre bien rempli, je repars vers l’est et bifurque dès que j’aperçois quelque chose qui ressemble à un temple. Après quelques découvertes sympas, j’atterris à Shitaya Jinja, un temple assez joli, avec un petit espace renard trop mignon ! J’y croise complètement par hasard Mike, un Suisse (allemand) de ma classe. Nous décidons de finir la balade ensemble.

YANAKA 谷中

Après avoir traversé Ueno qui n’est pas encore du plus grand intérêt car les cerisiers sont loin d’être en fleur aujourd’hui, nous nous dirigeons vaguement vers le nord-ouest pour rejoindre à pied Nippori station. En chemin, nous trouvons divers bâtiments dédiés au 5eme Shogun Tokugawa Tsunayoshi et le temple Konponchu-do 根本中堂. C’est très beau, il n’y avait personne et quelques semaines plus tard avec les cerisiers, ça doit être magnifique. Nous traversons ensuite le paisible cimetière paisible de Yanaka et divaguons entre les maisons pour rejoindre la gare.

SHIBUYA 渋谷

Retour à Shibuya pour quelques heures de cours. L’ambiance est bonne et les cours intéressants. Je pense que mes trois semaines de cours ne vont pas m’apporter de grandes nouveautés pour la grammaire, mais c’est vraiment un excellent moyen de consolider mes bases. Ça a l’air de rien, mais entre comprendre et intégrer, il y a un monde qui ne peut être comblé que par la pratique. Le fait d’être sur place, et d’aller faire des activités en japonais est au moins aussi important que les cours. Nombre de mes camarades restent pour des séjours plus longs et je pense qu’en effet les trois semaines passeront bien trop vite. Je ne fais pas vraiment les activités extérieures proposées par l’école car elles tombent souvent sur mes propres activités, mais je pense qu’elles participent aussi aux progrès que vous pourriez faire sur ce genre de séjours. Quoi qu’il en soit, rencontrer des Japonais et faire des activités avec eux est un levier important pour intégrer la langue. J’ajouterai que si vous êtes débutant niveau 0, il faut opter pour un séjour plus long histoire d’avoir le temps d’acquérir suffisamment de bases pour commencer à capter les conversations qui vous entourent, sans quoi ce serait un peu dommage.

Voilà pour ce jeudi. Je vous raconte dans la foulée vendredi car c’est une petite journée pour moi.

Vendredi 08 Mars 2024

Je me réveille ce matin après une très bonne nuit et il y a de la neige sur mon petit balcon ! Je vous ai raconté une semaine plutôt pluvieuse et fraîche, voilà de quoi la conclure parfaitement. Il fait quand même assez froid dans la maison japonaise que j’occupe. Je reste dans ma famille d’accueil le matin pour vous écrire et traiter mes photos et cet après-midi j’ai cours. Je ne vais pas faire de folie ce soir car ce week-end j’ai de nouveaux cours de Tate et de Iaido ! J’ai vraiment hâte. En fonction de la météo, j’en profiterai pour visiter les quartiers des dojos. J’espère faire tirer davantage d’images de mes entraînements, mais la pratique passe avant tout !

Lundi 4 mars 2024 – Shibuya – Eifuku

Shibuya stock

Shibuya

Aujourd’hui est mon premier jour d’école. Je prends donc la Yamanote-sen 山手線 (la ligne Yamanote) en direction de Shibuya 渋谷. À partir d’Ikebukuro 池袋, le train est bondé. Alors oui, on est presque aussi serrés qu’à l’heure de pointe dans le métro de Lyon, mais là, tout le monde est calme, personne ne parle ni ne bouscule. Je suis pile à l’heure, donc petit stress pour trouver l’école, mais je m’en sors. Je ne traîne pas et je file à l’adresse de l’école. Shibuya, mis à part son fameux carrefour et Hachiko, est surtout un énorme carrefour de transports en commun, donc une gigantesque gare tentaculaire sous trois énormes centres commerciaux. Donc, il y a du monde, des escaliers, des escalators et des ascenseurs partout.

Je suis donc reçu par le staff de l’école : EF Japan. Je commence à discuter avec un jeune de Zurich, une Mexicaine et une Colombienne. Nous sommes un grand groupe de nouveaux cette semaine et les niveaux en japonais sont très variés, de rien à franchement pas mal. La vue depuis le campus au 27ème étage de la Cross Tower est impressionnante. Je suis reçu par une enseignante pour mon test de placement et duo avec une autre Française, Morgane de la Martinique. Nous avons à peu près le même niveau et nous répondons aux questions basiques de l’enseignante, le tout en japonais, ce qui est déjà pas mal ! Je ne me suis pas impressionné, car je suis encore très loin d’être réactif en conversation. Je panique un peu, mon cerveau s’embrouille et je galère à comprendre des phrases simples qui sont de mon niveau. Ce voyage arrive au bon moment pour moi, je vais consolider mes bases, et cela m’aidera sûrement à progresser par la suite. Après une petite introduction au programme de la journée, nous partons en groupe (et je découvre un tas de Français, dont un autre d’Annecy !) faire un tour de Shibuya à pied, y compris le grand carrefour que nous traversons en meute de touristes. La journée d’accueil se poursuit, on nous présente le staff, les règles de vie dans le campus et ailleurs. Nous faisons alors une petite pause et j’achète un peu au hasard (car du monde attendait pour choisir derrière moi) mon premier repas/konbini (des supérettes 24/24). Pour être honnête : Autant le quartier de Shibuya et sa surabondance de stimuli ne m’emballe pas du tout, autant j’avoue que la nourriture du konbini est très bonne !

Mais le dernier cours arrive et je n’ai qu’une hâte, partir vite pour mon premier cours de Tate. Malheureusement, le timing est très serré et je dois rejoindre Eifuku pour 13h40, et le cours à Shibuya finit à 13h40. En arrivant, j’ai demandé si je pouvais quitter le cours à 13h30 pour ne pas arriver trop en retard, mais la même personne qui m’avait dit « ok » le matin me dit cette fois « ごめんなさい, ごめんなさい ! » (« désolé » ou plus clairement, « eeeee oui, mais non »). Ok, ce n’est pas grave, c’est le jeu. Mon programme était un peu ambitieux. J’ai prévenu dans la matinée qu’il était probable que j’arrive en retard le temps du transfert. Mon contact m’a excusé, mais je déteste arriver en retard.

13h40 « 皆さん、また明日! » (à demain tout le monde !) et je file comme un voleur. Pas le temps de niaiser à Shibuya, je cours pour compenser mon retard.

Eifuku

14h passées, j’arrive à Eifuku et je dois encore rejoindre la salle sans tarder, heureusement, c’est facile, pas trop loin et le quartier est calme. Je suis mal à l’aise pour plusieurs raisons, j’ai chaud, je suis en retard et je transpire comme un gros étranger que je suis. Sans oublier que je fais encore une expérience inédite ! J’arrive enfin à la salle et je rencontre KAWABATA sensei qui m’accueille gentiment me laisse me changer (et me rafraîchir un peu). Il me présente ensuite la “team ARAGAMI” que j’ai découvert et contacté via Facebook.

Prendre un cours de Tate 殺陣 (escrime japonaise de spectacle) au Japon avec une équipe de professionnels, c’est génial ! Étudier le sabre sous un maximum de formes au Japon, c’est pour ça que j’ai fait tous ces kilomètres et que j’apprends le japonais !

Je suis accueilli chaleureusement par la troupe et une fois les présentations faites, ils me montrent une partie des mouvements que l’on va étudier. Un kata (enchaînement codifié) seul avec cinquante mouvements, comprenant de nombreuses coupes pour forger une habitude de travail adaptée. Je n’aurai le temps que de voir la moitié de ce kata. Ensuite des exercices à deux, pour décortiquer ce grand kata et apprendre la sécurité lors de la pratique. Cela permet de travailler les distances, la “réception” des coups et la mise en application de la pratique solitaire. La sécurité est un point fondamental et conditionne pas mal de formes. Cela permet ensuite de travailler des enchaînements complexes en groupe en y ajoutant de l’acting.

Ensuite, ils me présentent une chorégraphie que je vais reproduire avec trois membres de la troupe. Une fois tous ces exercices faits et la chorégraphie à peu près calée, nous filmons ma performance. Je fais beaucoup de ratés car en accélérant, j’oublie une partie de la chorégraphie, mais au final, nous arrivons à filmer quelque chose de valable. Du moins sur l’écran de mon appareil photo, car sur grand écran je suis tellement insatisfait de ma prestation ! Les membres de la troupe font leur travail sérieusement et sont extrêmement patients avec moi (mais quel galérien je suis). Je ne peux que constater mon manque de pratique régulière et cela me frustre un peu.

Amis français : s’il vous plaît, entraînez vous avec moi !

Après toute cette action, nous avons vu différentes façons de saluer, des positions assises et les déplacements féminins en seiza. Tout cela est passionnant et après la reprise du premier exercice solo, Kawabata sensei me demande “combien de gardes connais-tu ?” J’en montre une douzaine et il me propose de m’en montrer d’autres. Il me présente un enchaînement codifié de 50 gardes différentes ! Si certaines semblent familières, je suis loin de pouvoir restituer tout ça ! Nous discutons un peu, mais malgré l’enthousiasme, mon japonais atteint trop vite ses limites et Google Trad est impuissant dans ces situations.

Apprendre le japonais est dans cette situation indispensable. Pour moi, si vous voulez apprendre les arts martiaux japonais directement des enseignants japonais, échanger directement avec eux transforme complètement l’expérience.

Dans mon cas, le Tate 殺陣 est quasi-inexistant en France, des troupes sont invitées régulièrement à la Japan Expo, mais il y a peu de stages, d’écoles ou de méthodes qui sont proposées. Donc, si je veux apprendre, pratiquer et partager cela en France, je dois faire le chemin vers le Japon. C’est le pitch de l’Alchimiste, vous partez, vous errez, et vous trouvez le trésor à votre point de départ. Vivre au Japon n’est pas mon objectif, j’aime vivre en France et j’aime partager toutes ces pratiques exotiques avec des gens enthousiastes pour la culture du Japon. Pour le faire d’une façon qui me corresponde, je dois pouvoir échanger avec les enseignants qui m’intéressent (et qui sont japonais).

Aujourd’hui j’ai mesuré un peu plus le chemin qu’il me reste à faire pour avoir un niveau décent, en sabre et en japonais. Cela me semble assez insurmontable… Mais bon, j’ai aussi mesuré le chemin déjà parcouru, pas énorme, mais dans la bonne voie.

Demain, ma journée sera au moins aussi exceptionnelle que celle-là. Je suis encore fatigué par le voyage et l’abondance de stimuli et d’informations, mais ce genre de période est rare dans une vie donc je suis content. J’aurai le temps de digérer plus tard.

また明日みなさん。

Dimanche 3 mars 2024 – Ueno – Arakawa

La nuit en capsule.

Avant de me coucher (et de monter la vidéo d’hier jusqu’à assez tard dans la nuit), je suis allé tester le Sento 銭湯 (bain public) de l’hôtel. C’était encore une première fois pour moi. Je suis assez pudique et je ne savais vraiment pas comment m’y prendre. Pour le mode d’emploi, tout est indiqué en anglais sur des panneaux, c’est gérable. Pour la pudeur, eh bien, à un moment il faut choisir entre nos petites habitudes et une expérience unique. Et puis on n’est pas obligé de la jouer trop exhibitionniste non plus. Si on ne traîne pas à poil dans les vestiaires, qu’on se lave de toute façon dos aux autres sur la petite chaise et qu’on rentre dans le bain sans précipitation mais sans traîner : et bien ça aussi c’est gérable !

Tout le monde le dit, les pudiques, allez-y ! C’est dommage de passer à côté. Le bain est très chaud, (il y avait aussi un sauna et un petit bain froid), c’est agréable. Honnêtement je n’étais pas non plus en super détente, mais avec l’habitude je pense que j’apprécierai de plus en plus. Je l’ai pris comme une sorte d’entraînement pour les onsens du reste du voyage. Bref, je pensais que ça me mettrait un coup de fatigue pour dormir plus facilement, mais entre les émotions et le décalage, j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir. Par contre une fois lancé, j’ai eu beaucoup de mal à me réveiller… Bref, on n’était pas sur du matelas premium, mais honnêtement pour l’état dans lequel j’étais, je n’aurais pas mieux dormi dans un hôtel plus cher ! Donc, le capsule hôtel est validé. Tant que ce n’est que sur une très courte période, c’est une expérience amusante.

Le parc d’Ueno

上野公園 (Uenokouen) fut ma visite du matin. Il faisait très beau, pas trop froid, et si en effet les cerisiers 桜 (sakura) de l’entrée sont fleuris, ce n’est pas du tout le cas des autres. J’étais vraiment au mode radar et donc je me suis posé sur un banc au soleil pour regarder un match amateur de Baseball 野球 (Yakyū). Il y a beaucoup de touristes en ville et à un moment donné je pense qu’on était une dizaine de Français à regarder le match. J’ai traîné un peu puis je suis allé acheter mes premiers takoyaki たこ焼き (des boules de pâte au poulpe).

Vers 13h30 il est temps d’aller récupérer ma grosse valise dans un coin locker (un casier/conciergerie automatique : pratique et facile d’utilisation) et prendre la Yamanote-sen 山手線 (la ligne Yamanote) direction Tabata 田端 pour retrouver ma famille d’accueil.

Arakawa

Je suis très bien accueilli et découvre mon logement pour les 3 semaines à venir. Fatigué mais motivé pour caler mon rythme de sommeil, je décide d’aller visiter le quartier. Arakawa-ku 荒川区 (ku pour arrondissement) est une banlieue de Tokyo bordée par Sumida Gawa 隅田川 (la rivière Sumida) et bizarrement pas par la rivière Ara (qui est un peu plus loin). Le quartier est typique et assez calme, se balader au bord de la rivière est très agréable. Niveau architecture il est assez amusant de croiser une telle variété de bâtiments. Des maisons contemporaines toute serrées, des habitations plus anciennes voir carrément vétustes, temples très beau et une grande roue !

Voilà pour aujourd’hui ! Pas encore de Tate 殺陣, ni de Iaido 居合道 mais ça vient. L’immersion dans une famille japonaise est une superbe opportunité pour progresser !

Question workflow blog de voyage :

Plusieurs réflexions me viennent déjà. Ce que je produis sur les deux premiers jours m’occupe quelques heures chaque jour. Sur de petites journées comme ça, c’est possible, mais les journées avec un planning plus chargé seront plus difficiles à documenter quotidiennement. Concernant l’appareil photo, pour ne pas perdre trop de temps à éditer les photos et les vidéos, je photographie souvent en automatique (ça ne m’empêche pas de les retoucher après sur Lightroom), et je filme en manuel mais sans trop me prendre la tête. Au montage, je fais des choses très simples aussi. De plus, je travaille sur un ordinateur portable, et ce n’est clairement pas la même puissance qu’une tour. Donc, là aussi, pour gagner du temps, je fais plus simple. Voilà, les geekeries du montage vidéo sont au placard pour le moment. En même temps, le vlog voyage, n’est pas un objectif pro pour moi donc faire du contenu amateur c’est cohérent. J’espère que la qualité de mes petits projets vous plaît quand même.

Samedi 2 Mars 2024 Haneda – Ueno

Jour 1

J’y suis ! Le japon. 

Comme dirait Sam Gamegie, « Ça y est. Encore un pas de plus et ce sera l’endroit le plus éloigné de chez moi, où j’ai jamais été. »

Le vol

Le vol s’est bien passé. J’avais peur d’avoir mal aux oreilles comme lors de mon vol pour l’Angleterre, mais ça a été (si comme moi, vous avez mal aux oreilles en avion, essayez de souffler par les oreilles, en bouchant votre nez et bouche comme en plongée). Le temps de décoller et de manger, j’ai regardé deux films en japonais sous-titrés anglais au catalogue ANA. Le premier : “Je veux manger ton pancréas” est la version live du film animé du même nom (sorti après, mais que j’ai vu en streaming). Basé sur un roman, c’est une histoire d’amour entre un jeune homme paumé et une jeune fille condamnée à mourir. C’est triste, mais c’est pas mal pour écouter la langue, car on est sur du quotidien assez commun. Ensuite, j’ai choisi au hasard « Analog », c’est aussi une histoire d’amour (entre un architecte et une femme dont je vous laisse découvrir l’histoire), pareil : bien pour les débutants comme moi, mais triste aussi. Après, j’ai dormi aussi bien qu’il est possible en restant assis dans un siège d’avion en classe éco, et j’ai fait les dernières heures en regardant “la fille du roi des marais” en français cette fois. Une sorte de thriller américain, dispensable. Ha oui ! J’ai quand même vu le sommet enneigé du mont Fuji depuis le hublot ! Tout le monde s’en fichait dans l’avion, mais moi, j’étais content !

Haneda

J’arrive à Haneda. J’avais fait mon certificat de douane sur le site web “Visit Japan”, mais je n’étais plus sûr d’avoir le bon QR code sur mon téléphone (Oui, car j’avais le QR de l’enregistrement nommé lui aussi “ téléchargement (x)”)… Petit coup de stress inutile, je me suis connecté au wifi de l’aéroport facilement et j’ai repris mon QR facilement. Pas besoin de remplir le papier dans l’avion et l’entrée dans le pays se fait assez facilement. Je récupère ma valise sans difficulté et arrive enfin dans le hall d’Haneda dessiné par Pelli Clarke Pelli Architects. Franchement joli et agréable. Avant de m’aventurer en ville, je veux activer ma carte SIM. Achetée sur Japan Expérience, l’activation n’était pas simplement de mettre la carte dans le téléphone. La petite manip est trouvée facilement grâce au wifi de l’aéroport. La trappe du téléphone fut ouverte avec le trombone de l’office du tourisme (oui, je n’ai pas pensé à prendre un trombone.). J’ai Internet ! Je me dirige donc dans les étages inférieurs pour prendre le monorail. La carte Pasmo que Julien m’a donnée ne marche pas, mais prendre un billet classique est très simple. Il est 17 h 30 et le soleil se couche sous ce ciel bien voilé.

Hamamatsucho

Avant de prendre ma correspondance, je fais un petit tour du quartier, car notre dernier hôtel y sera. C’est un quartier moderne assez sympa. Ce dernier hôtel est un bon choix, car relier Haneda le matin du vol retour sera très facile en monorail.

Okachimachi/Ueno

Comme j’ai soif d’exotisme et d’expérience amusante, j’ai choisi un capsule hôtel pour ma première nuit à Tokyo. Le quartier est animé et intéressant. Et le capsule hôtel offre des services étonnant pour un prix dérisoire. Je prends une douche bien méritée et vais manger ! Le curry à volonté est offert avec la nuit, c’est un peu en mode cantine mais c’est très bon (le “doux” est pas du tout épicé.). Aussi, il y a une énorme mangathèque, une bibliothèque et des magazines (oui de Q aussi). Les sanitaires, douche et sdb communs sont propres et la capsule pour dormir est très drôle ! J’ai fait une petite balade nocturne jusqu’au parc d’Ueno pour vous donner l’ambiance du quartier.

 

Budo

J’ai échangé rapidement avec Kuwami sensei pour les cours de Tenshin ryu, tout se précise, j’ai hâte !

Tate 

J’échange depuis quelques jours avec Abe sensei pour visiter son dojo, là aussi ça avance, j’ai hâte !

Normalement, j’ai un autre cours de Tate entre temps, je vous laisse la surprise.

Japonais

Je peux interagir basiquement avec le personnel de service, c’est très plaisant. Mais quand ça devient plus compliqué, j’ai besoin de plus de temps… Je suis maintenant certain que cette immersion va beaucoup me faire progresser !

Je pense que je vais me reposer un peu ce soir. Je n’écrirai pas autant chaque jour, là tout est nouveau et j’ai un peu de temps, mais ce ne sera pas toujours le cas !