J’ai participé au stage donné par Kuwami sensei à Montpellier cette année. Je vous livre mes impressions en vidéo !
En bonus pour les plus sérieux, je vous publie ci dessous les termes techniques que j’ai pu relever. N’hésitez à me signaler les erreurs qui pourrait s’êtes glissées ici.
Je me lève relativement tôt aujourd’hui car j’ai un entraînement de kendo ce matin. Ce sera le premier et sûrement le dernier de mon séjour donc je suis assez excité à cette idée.
Je me rends donc à Akatsuka au Dojo Kyumeikan et j’y suis très bien accueilli. Je les avais contactés quelques jours plus tôt et ils m’avaient gentiment répondu. C’est un dojo avec une forte volonté d’amitié à l’international et ça se ressent. Amis français, vous pouvez y aller sans appréhension ! Avant d’en parler à Ghaïs, j’appréhendais un peu de ne pas avoir le niveau pour survivre à un entraînement japonais, mais le Japon est comme le reste du monde, il y a des gens plus forts et d’autres moins. En tout cas, le cours s’est bien passé pour moi, j’étais bien cuit, mais comme en France ^^.
Après ce bon entraînement, Kato sensei fait une petite démonstration de iaido et m’offre des fascicules du dojo et deux presse-papiers trop stylés. Encore merci à eux pour ce bel accueil. (Fun fact, j’ai rencontré un autre Matthieu de France qui s’entraîne là-bas. Il est très sympa et travaille au Japon !)
SETAGAYA
Je retourne à l’hôtel prendre une douche et me reposer un peu avant de repartir pour Setagaya pour mon dernier cours de Tenshinryu au Japon. C’était plus intense qu’hier mais tout aussi intéressant. J’apprécie de profiter en direct des corrections des sensei. Notamment sur les postures. Par rapport à la perception extérieure des mouvements à pleine vitesse, la réalité est bien plus complexe. Si l’on compare à des écoles plus “communes” et “modernes” de iaido où l’alignement vertical du tronc est assez strict, ici ce n’est pas systématique. Au contraire, les positions mobilisent de façon complexe toutes les parties du corps avec pour objectif la rapidité, une géométrie favorable à la sécurité vis-à-vis de l’adversaire et une capacité à ajuster le mouvement par rapport à la situation et favoriser. Ainsi, par rapport à ce que l’on perçoit, les positions sont bien plus complexes à réaliser qu’il n’y paraît. Par rapport à la sensation, les ajustements sont souvent des positions “exagérées” et pas très naturelles à priori. Les sensations sont assez difficiles à décrire mais j’ai beaucoup filmé les cours et je vais essayer d’en retranscrire une partie, cela me sera utile à l’avenir.
Et justement en parlant d’avenir, je pense vraiment pratiquer cette école dans la durée. Je suis loin de pouvoir l’enseigner mais dans quelques années ça devrait être possible. En attendant, j’aimerais trouver des gens avec qui pratiquer cette école, histoire de créer un groupe d’étude, sous la supervision pédagogique de Pierre-Emmanuel Sensei et des cadres japonais. Ide Sensei a partagé avec le groupe japonais nos intentions de dynamiser le groupe France et m’a formulé le souhait de m’évertuer à reproduire le même genre d’ambiance en France qu’au Japon. Et cette ambiance n’est pas celle du fantasme quasi militaire qui fait rêver certains occidentaux. Kuwami sensei et son groupe sont des gens chaleureux, avec beaucoup d’humour et une vraie passion pour leur art, et une recherche honnête. Kuwami sensei a même tenu à me faire une accolade à mon départ, ce qui n’est pas du tout dans les habitudes des Japonais (ni des miennes) !
Journée “complète” de cours avec ce matin un cours sur les kanji de niveau N4 que je prends en cours de route. Pour le premier cours j’étais complètement largué. Vraiment à deux doigts d’aller voir la prof pour demander à retourner dans un cours moins avancé. 1h20 de souffrances… Mais bon à la pause nous changeons de thème et ça se passe beaucoup mieux. Les kanji sont sûrement le point sur lequel je suis le plus en retard sur mon niveau “supposé”. L’après-midi cours de vocabulaire, petites révisions de la semaine dernière puis découverte des thèmes “fashion” et “recyclage”. Intéressant mais les prochains cours sont sur “manga” et “culture traditionnelle”, manque de chance le jour de mon anniversaire est férié au Japon et je n’aurais pas cours et je ne verrai donc pas ces thèmes… Pour ceux qui se posent des questions sur ce genre de séjour : non trois semaines ce n’est pas assez pour prendre le rythme de la méthode, c’est quand même intéressant mais les élèves sont nombreux à rester plusieurs mois. Par contre, c’est un excellent objectif pour travailler avant d’y aller.
C’est naze les photos de mon téléphone non ?
YOYOGI
Pour avoir quelques nouvelles photos, je vais au parc Yoyogi 代々木.Célèbre pour son jardin d’Iris mais ce n’est pas actuellement la saison. Les torii du Yoyogi Kouen sont très beaux et ce parc très arboré est très agréable (sûrement encore plus l’été). J’y visite le Meiji-jingū 明治神宮, c’est un temple très impressionnant par sa taille mais il y a pas de monde. Vous commencez à me connaître, je préfère être seul dans un petit sanctuaire que des dizaines dans un immense monument. Cela je ne regrette pas du tout cette visite car l’impression est quand même forte.
Après cela, je repère sur la carte “dojo et trésors nationaux”. J’y vais donc, et ne trouve que des portes closes. Les bâtiments sont beaux mais leur contenu n’est pas ouvert au tourisme. toujours est il que cette partie du parc est assez différente et très calme. Énorme frustration car j’entend un cours de kendo dans le dojo et aperçois vaguement un cours d’aïkido par la fenêtre. C’est presque dommage que les cours de budo ne soient pas publics pour diffuser un peu ces pratiques. On peut assister sans problème à un match amateur de baseball, mais pas de kendo ?
Autres pratiques qui restent confidentielles, l’architecture et l’artisanat. Alors même que les gens se déplacent en foule pour admirer ces très beaux bâtiments qui incarnent tout l’exotisme de cette culture passionnante, on entend rarement la phrase : “ce que j’aime au japon ? l’architecture. “ Oui, sans d’excellents charpentiers (entre autres) ces temples n’auraient pas du tout la même allure. Le fait est que l’artisanat se meurt au Japon comme en France alors même que les foules se déplacent pour admirer les vestiges. Concernant l’architecture, si elle se porte bien au Japon (je crois?), il me semble clair que les visiteurs gagneraient à en découvrir davantage pour en apprécier toute la subtilité. C’était quand même pas une mauvaise idée les cours de vulgarisation de la pratique architecturale, je reprendrai surement ça un jour…
Mardi 12 Mars
SHIBUYA
Nouvelle matinée de cours, c’est intéressant et tout se passe bien. J’envisage de reprendre mes cours depuis le début du séjour pour faire un récap des notions abordées. Ça me permettra de réviser et pour les curieux qui apprennent le japonais ça peut servir ! La météo aujourd’hui est exécrable, il pleut des cordes. je n’ai du coup pas vraiment de photos pour ces deux journées. Je les illustrerais donc avec des photos plus anciennes. Pour l’après-midi j’ai deux possibilités: aller au maid café avec l’école et mes petits camarades ou aller à la JAF pour faire traduire mon permis. Comme je suis vieux et pas du tout dans le délire des maids, je choisis de passer une partie de mon après à tester l’administration japonaise ! Je me rend donc à Hamamatsusho pour traduire mon permis. Pourquoi, tout simplement parce que dans la deuxième phase du voyage je serais amené à conduire au japon (et Emilie aussi). Après avoir testé deux solutions, je peux vous faire un retour d’expérience. Pour (r)assurer, nous avons fait traduire son permis depuis le france via japan expérience pour 75€. C’était assez rapide et ma foi efficace. Sachant que j’avais trois semaines sur place, j’ai choisi de faire traduire le mien ici. Résultat, ça m’a pris une heure (et j’ai la traduction, mais en fonction celà peut prendre deux semaines) et couté 4000yen (+- 25€). La démarche est simple, le formulaire est en français , et le monsieur qui gérait ça était aimable et efficace. Honnêtement je ne pensais pas que ce serait si simple et rapide. Donc si celà colle avec votre planning, c’est une solution assez facile.
Ici, j’ai mangé une glace de distributeur pas chère et je suis allé au wc 😉
SHINJUKU
Ensuite je suis allé à Shinjuku, pour acheter un disque dur externe car les vidéos du voyage vont bientôt remplir mon pc portable. Je commence par faire un tour à Yodobashi Camera, je n’ai pas trouvé ce que je voulais et c’est extrêmement saturé d’informations. Je n’ai pas aimé. J’ai donc filé chez Bic camera. Là c’est plus sympa. j’ai acheté un bandage pour mon pouce qui saigne quand je fais du sabre et j’ai trouvé mon disque dur parmi un vaste choix. Mais bon les magasins c’est pas mon trucs, et internet offre bien plus de choix y compris qu’un magasin aussi réputé. L’heure de mon cours de iaijutsu approche et comme il pleut toujour beaucoup, je reprend la yamanote sen pour un arrêt ( et gagnez 20 min de marche sous la pluie)
J’arrive au cosmic center et échange des petits gâteaux et des cacahouettes à la noix de coco (de thaïlande) avec deux pratiquants du dojo. Nous sommes dans une autre salle que la semaine dernière, et même si elle est plus petite, elle est magnifique. Surement le plus beau dojo que j’ai visité. Comme d’habitude, l’ambiance est bonne et le travail sérieux, nous revoyons des techniques vues dimanche (ça n’est pas plus mal pour moi) et des nouvelles. J’ai bien sympathisé avec Arakawa sensei. Malheureusement il n’y a pas cours mardi prochain à Shinjuku et c’est donc là dernière fois que je vois une bonne partie de ces pratiquants. Avant de prendre le train , je mange un ramen avec l’un douhai 同輩. Heureusement il parle très bien anglais (mieux que moi) et nous partageons un bon moment. Constat du jour : mon japonais est encore insuffisant pour échanger directement avec les natifs. Je pensais ralentir les cours en rentrant mais si je veux atteindre mon objectif linguistique, il va falloir que je bosse ! Ces trois semaines de cours sont utiles mais ça ne va pas me donner le coups de boost dont je rêvais.
Lundi 11 mars
Ça manquait un peu de journée banale non ? Et bien ce lundi en était une. Je me suis levé pour vous écrire sur mon weekend de fou, puis je suis allé en cours. J’ai tenté un petit restaurant au hasard à côté de l’école, en plein Shibuya. Au “gindako” et j’ai mangé des Soba sautés et des petites crevettes frites. Le repas était très bon pour un prix similaire à mes casses croutes au 7/11. Franchement pas mal. En cours, nous avons conclu le thème de la semaine dernière par un test (97/100). En rentrant dans ma famille d’accueil je partage un bon repas avec mes “collocs” et nous discutons pas mal. C’est un peu dommage mais nos “parents” d’accueil ne partagent pas les repas avec nous. Ils sont là, on discute un peu, mais ils ne sont pas à table avec nous ( les 4 jeunes hommes étudiant le japonais). Ils sont par ailleurs adorables, mais je regrette un peu de ne pas plus échanger avec eux. D’un autre côté, les autres restent plusieurs mois, moi je ne suis que de passage trois semaines. Bref, j’ai rencontré des mexicains très sympas au japon !
Surement à cause de la fatigue mais c’est une journée ou je me sens un peu moins bien. Mais bon c’est passé très vite et au moment où je publie ces lignes ça fait déjà quelques jours.
Comme hier, il fait très beau, peut-être même un peu plus chaud. M’étant couché bien tard, je profite de la matinée pour dormir un peu. J’ai prévu de marcher tout l’après-midi et de finir par 3h de iaijutsu, il faut que je sois en forme ! Je prends aussi du temps pour finir de vous écrire et traiter les photos.
J’ai prévu de visiter deux temples aujourd’hui. Je me dirige donc vers le premier. En chemin, je m’arrête pour manger des udon. Après un petit thé offert en guise d’accueil, je choisis des udon avec des petits morceaux de canard. Les pâtes sont très bonnes, les morceaux de canard un peu petits mais le bouillon excellent (je me brûle d’ailleurs un peu en le buvant). J’arrive donc au Gōtokuji Temple 大谿山 豪徳寺. C’est assez vaste, très beau mais il y a peu de monde. La foule de manekineko est impressionnante et trop mignonne.
Je vais ensuite au temple shinto Setagaya Hachimangu 世田谷八幡宮. Plus tranquille mais moins impressionnant, l’ambiance y est très sympathique.
Il me reste un peu de temps avant le cours, je me dirige donc vers un troisième sanctuaire plus à l’est : Shōin Shrine 松陰神社. Encore plus petit, l’attraction principale est une petite maison traditionnelle utilisée pour donner cours. Malheureusement, elle ferme au moment où j’arrive. Dommage, heureusement il fait beau et la balade est agréable. Je m’offre un petit goûter dans le parc voisin (dorayaki crème/haricot rouge et daifuku haricot rouge).
fermée… snifUn petit plan pour me consoler
Allez en route pour l’activité de la journée ! Battojutsu /iaijutsu de l’école Tenshin Ryu (la même que mardi)
Toujours honteux de mon retard le premier jour, j’arrive avec pas mal d’avance. Nous descendons à la salle, échangeons quelques mots, une pratiquante partage même ses chocolats hello kitty. Encore une fois les pratiquants sont très amicaux. Je fais la rencontre d’Ide Ryusetsu 井手 柳雪 sensei et il me sort quelques mots en français. Il est lui aussi très gentil et fait beaucoup d’efforts pour parler anglais (et même français). C’est d’ailleurs le cas général des sensei de Tenshinryu. Ayant une volonté de se développer à l’étranger, ils essaient un maximum de faire les cours dans les deux langues lorsque des étrangers sont là. C’est pas mal car je peux suivre sans effort le cours et tenter de comprendre l’explication en japonais qui précède ou suit. Concernant la pratique, nous commençons d’entrée par un kata non pas compliqué mais difficile techniquement surtout lorsque l’on n’a pas l’habitude de cette école. Il s’agit de dégainer vers le haut, d’inverser les mains en haut et de couper avec la main gauche devant. Pas simple… Nous enchaînons ainsi les techniques (variées) pendant plus de deux heures trente avec quelques petites pauses. Nous pratiquons debout, à genoux, seul ou à deux. Kuwami sensei explique qu’en Tenshinryu, lorsque l’on fait un bunkai (analyse martiale à deux) il ne s’agit pas de prêter son corps impassiblement pour vérifier les cibles et les distances. Il ne s’agit pas non plus de surjouer les dégâts comme en Tate mais quelque chose entre les deux. Les distances sont plus justes avant une réaction plus réaliste et le timing est travaillé ainsi plus précisément. Cela pousse à une certaine exigence car le rythme de pratique de cette école et sa complexité peuvent rendre cet exercice dangereux (à pratiquer avec un bon encadrement donc). Bref encore un cours fort intéressant dans une très belle ambiance. J’assiste en plus à la remise de certificat de Marios (le sensei Grec), et c’est assez cool de partager ce genre de moment de la vie de l’école. Nous discutons un peu à la sortie et trois pratiquantes me raccompagnent au train, comme la veille on s’amuse à échanger des mots en français et en japonais. Les Japonaises que je rencontre rêvent toutes de visiter Versailles, c’est amusant.
Ma première semaine au Japon est déjà finie ! Je mesure la chance que j’ai d’être là. Concernant la pratique, les visites et la langue, j’aimerais faire plus. D’un autre côté, avec l’école, la fatigue et les transports, ce n’est pas vraiment évident. Au final, mon rythme est ce qu’il est, je vis de belles choses dans de bonnes conditions.
Demain est une journée plus classique et j’ai pas mal de retard sur le traitement de mes photos et vidéos donc sûrement pas de post 😉
Parce que toutes les journées ne peuvent pas être aussi folles. Ce mercredi est un jour calme. J’ai pris la matinée pour me lever tranquillement et vous écrire. L’après-midi, j’avais mes premiers cours « SPIN », des cours supplémentaires pour la formule intensive. La première partie était sur le vocabulaire et fut amusante et bénéfique. La seconde, basée sur l’écoute et les animés, était bien partie, mais mes camarades étaient tellement excités par la projection des extraits d’anime qu’on a perdu un peu trop de temps à mon goût. L’enthousiasme, c’est bien, mais là c’était un peu au détriment du travail. Bref, je suis un peu vieux et j’aurais aimé travailler un peu plus. Passons.
Voilà une journée passée sans folles aventures à vous raconter ! Demain j’ai un peu de temps et la météo s’annonce meilleure, donc j’aurai sûrement plus de choses à vous montrer.
Je quand même essayé de faire quelques photos de Shibuya de nuit depuis la salle commune de l’école.
Premier jour de vrai cours, nous sommes une quinzaine par classe. Le niveau est à peu près homogène. J’ai l’impression d’être assez à l’aise en expression orale, mais les points de vocabulaire et de grammaire que nous revoyons ne sont pas parfaitement acquis. Le test de niveau était donc plutôt pertinent. Mon enseignante 先生 ( sensei ) est très dynamique, sympathique, et la classe est agréable. À midi, je mange un tonkatsu トンカツ 7/11 (après les onigiris d’hier), et franchement pour de la nourriture de superette c’est très bon. Encore un petit cours et la matinée est finie. J’ai quelques heures à tuer avant le cours de ce soir. J’avais prévu de visiter Shinjuku 新宿, mais il fait un temps horrible et je suis d’un coup très fatigué. Après avoir tergiversé quelques dizaines de minutes dans l’espace commun de l’école (d’ailleurs assez bruyant à ce moment-là), je me décide à faire une sieste pour être en forme le soir.
J’avais pour projet de tester les manga kissa (un endroit avec des box privés pour lire des mangas , jouer aux jeux vidéo, et faire ce que vous voulez) à un moment donné dans mon séjour. C’est chose faite, car j’ai fait ma sieste au MAMBOO de Shibuya ! Pour 1000 yen, environ 6€, j’ai pu m’allonger presque deux heures, me rafraîchir avec des jus de fruit à volonté et j’aurais pu profiter des autres services (toilettes, douche, électricité, etc…). La cabine fait pile ma taille en longueur. Le confort est un peu juste du coup mais c’est très calme et il y a une petite musique à très bas volume. Trop bas volume car j’entendais un peu trop mes voisins dans les box d’à côté…
Shibuya à 18hCabine moyenne MAMBOO
SHINJUKU 新宿
Je n’ai pas vraiment dormi, mais mine de rien cela m’a reposé quand même. 18h, je pars pour le Cosmic center de Shinjuku par la gare de Shinjuku (je n’avais pas vraiment vérifié mon trajet, mais il s’avère que ce n’est pas optimal). J’ai donc marché rapidement 40min sous la pluie. Pour arriver dans cet immense bâtiment. Après une petite attente, je rencontre Marios du Tenshinryu Grèce et sa compagne Katerina. Nous faisons rapidement connaissance et ils sont très sympathiques. Je rencontre ensuite Arakawa Ganryu (荒川 岸柳) Sensei en allant au vestiaire puis Takizawa Dofu (滝沢 洞風) Sensei en arrivant dans la salle. Kuwami Masakumo Isshin(鍬海 政雲 一心)arrive ensuite et nous commençons le cours qui durera presque 3 heures. Une longue session avec beaucoup de techniques et une ambiance vraiment amusante. J’aime vraiment ce genre d’ambiance, pratique sérieuse, mais avec humour. Takizawa Sensei et Kuwami Sensei en plus d’être des techniciens remarquables sont extrêmement drôles et ont une relation très amusante. Les pratiquants Japonais sont tous accueillants et le cours passe assez vite. Étant blessé à la main le mois dernier, j’ai relâché mon petit entraînement quotidien et l’intensité de cette pratique fait qu’assez rapidement j’ai des petites abrasions sur les mains… Mon prochain cours est dimanche, j’ai le temps de cicatriser. J’aimerai monter un groupe d’étude de TenshinRyu en France, j’espère en acquérir l’autorisation prochainement. Je travaille donc sérieusement mais le corpus est énorme et je n’ai pas encore assez pratiqué en en maitriser la structure. Chaque chose en son temps.
Je n’ai pas fais de vidéos ni trop de photos du cours car les sensei m’ont expliqué que la direction de cette salle ne veut pas trop que l’on y filme .
Kuwami Sensei à Gauche, Takizawa Sensei à DroiteTakizawa sensei XDAvec Katerina, Kazurou san et Marios
Nous allons ensuite manger avec Kuwami Sensei, Kimura san, Marios et Katerina au BigBoy voisin. Avec sa décoration et sa carte très occidentale, Bigboy reste une enseigne typiquement japonaise. C’était très drôle de manger avec Kuwami Sensei en habit traditionnel dans ce restaurant typé brasserie/dinner dont le service est assisté par un robot. La carte est très étrange, car il y a beaucoup de viandes accompagnées : … d’une ou deux autres viandes. Bref, je prends un steak grillé avec son petit gratin presque dauphinois et une coupe “chocolat”, sans boisson. C’était bon, pour environ 18€. J’entends souvent que la nourriture au Japon n’est pas “ chère “, mais en fait, si on prend les prix français (hors Paris) d’avant la crise et qu’on réduit la TVA, ce n’est pas si différent. Alors oui, on mange bien pour un prix raisonnable, mais ce n’est pas non plus « vraiment pas pas cher ! « .
Bref, nous passons un bon moment, et il est déjà l’heure de rentrer sous la pluie. La météo cette semaine n’est pas très favorable aux visites extérieures, mais je n’ai pas encore fait la moindre visite classique des grands quartiers de la ville… Et je vous confirme que personnellement, les quartier ultra modernes et les centres commerciaux ne m’attirent pas du tout. Mais j’ai des petits cadeaux à ramener donc je vais me faire violence pour vous !