🎬 Nous sommes partit sur la base d’une fameuse scène du film « zatoichi » de Takeshi KITANO. C’est hommage réalisé par des amateurs passionnés 😉
📅 Cette vidéo a été tournée le 1 novembre 2024, sans préparation par la troupe de Voiron qui s’est monté en septembre. (A part Matthieu, tous les acteurs sont débutants ) 💬
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L’escrime japonaise de spectacle est une discipline artistique et martiale qui permet de rejouer les scènes de combat des films de samouraï. Cette pratique se différencie des arts martiaux traditionnels en mettant l’accent sur la beauté du geste et la créativité, plutôt que sur l’efficacité martiale.
Notre troupe d’escrime japonaise de spectacle à Voiron a pour objectif de faire découvrir cette discipline au plus grand nombre et de promouvoir la culture japonaise en France. Nous proposons des cours hebdomadaires le lundi soir de 20h à 21h30, ouverts à tous les adultes et jeunes adultes, débutants ou expérimentés.
Nos entraînements se déroulent en trois phases : tout d’abord, nous nous mettons en condition physique et technique en apprenant les mouvements de sabre. Ensuite, nous travaillons la réception des coups et l’acting pour rendre les scènes de combat plus réalistes. Enfin, nous créons et répétons des chorégraphies pour nos spectacles et nos courts métrages.
Notre méthode d’enseignement se base sur des connaissances solides des écoles de sabre traditionnelles, mais nous nous affranchissons des dogmes et des limites de style pour laisser place à la créativité et à l’expression personnelle. Nous pratiquons dans une ambiance bienveillante et coopérative, où la communication non verbale et la présence dans l’action sont essentielles.
Les bénéfices de cette pratique sont nombreux : elle permet de développer la confiance en soi, la communication verbale et non verbale, l’apport culturel sur le Japon, le bien-être physique et l’exploration des émotions grâce à l’acting.
Nous sommes une équipe passionnée et motivée, composée de pratiquants d’arts martiaux et d’escrime artistique occidentale. Nous avons déjà à notre actif plusieurs spectacles et courts métrages, et nous sommes déterminés à relever les défis qui se présentent à nous pour faire connaître et rayonner l’escrime japonaise de spectacle.
Rejoignez-nous pour découvrir cette discipline unique et enrichir votre vie sur le plan personnel et communautaire ! Inscrivez-vous à nos cours, partagez notre projet autour de vous et venez nous soutenir lors de nos événements. Nous avons hâte de vous accueillir dans notre troupe !
Je suis en retard sur mon journal ! Aujourd’hui, j’écris un peu moins, mais j’attendais ce dimanche pour avoir des photos afin d’illustrer les deux jours précédents pour lesquels je n’en ai pas beaucoup.
Kawasaki 川崎市
Dimanche ensoleillé, j’en profite pour aller au Nihon Minka-en, le musée en plein air des maisons traditionnelles avec toit de chaume (ou pas). C’est un musée que je voulais visiter depuis longtemps et j’y ai passé 4 heures sans souci, à prendre plein de photos. Les maisons sont magnifiques et les gens qui les animent sont très sympas. Ensuite, je suis monté à l’observatoire du mont Masugata avec l’espoir d’y voir le mont Fuji, mais non. La vue est quand même sympa et j’ai pu me poser un peu.
Setagaya 世田谷区
Je suis ensuite retourné à Setagaya pour le cours de Tenshin ryu ! Je n’ai pas vraiment de photos de ce cours, mais j’ai pas mal filmé, donc vous verrez ça plus tard. Les sensei commencent à me connaître et j’ai droit à pas mal de corrections sur mes mouvements.
Demain, j’attaque ma dernière semaine de cours, et il y a pas mal de travail pour préparer l’examen de vendredi, donc j’écrirai moins. Si j’ai du temps, je sortirai quelques petites vidéos, mais rien n’est moins sûr 😉
Samedi 16 mars
Samedi matin, j’ai un cours de japonais en visio pour parler des styles vestimentaires au Japon. C’était assez drôle de voir toutes les modes étranges qui ont traversé le pays depuis les années 70 ; les années 90/2000 n’ont pas épargné les Japonais ! La fin du cours se concentre sur les vêtements traditionnels, ce qui est vraiment plus intéressant pour moi que les modes modernes.
Je file ensuite à Ikebukuro pour un cours de Tate 殺陣 réservé sur streetacademy.com. Tout est en japonais, et mon enseignant m’avait prévenu qu’il n’était pas à l’aise en anglais. Je rencontre Yuya Matsuda, qui sera mon sensei pour ces deux heures. Je partage le cours avec Akira san et Kosuke san. Tous trois sont très accueillants, et mis à part quelques éléments de vocabulaire bien spécifiques, on se comprend assez bien. La salle est assez petite, et je n’ai pas pris le bon objectif, ce qui fait que j’ai eu du mal à filmer (sans compter une fausse manip qui m’a fait perdre quelques enregistrements). Le cours débute par la consigne de sécurité inévitable en Tate : attention de ne pas armer trop « grand/derrière », car c’est l’accident le plus dangereux qui puisse arriver. Nous faisons une bonne préparation physique et enchaînons avec les exercices de base, seul, puis à deux pour préparer la chorégraphie. Nous faisons une chorégraphie à trois, une avec moi dans le rôle du héros et l’autre avec Akira en héros. Nous avons bien travaillé et bien rigolé aussi, et mine de rien, nous avons très peu utilisé l’anglais, ce qui est une petite victoire. En effet, me dire que je peux intégrer un groupe quasi non anglophone est un objectif que j’avais.
Je rentre rapidement pour changer de sac, et je repars pour Yokohama. Gros coup de fatigue, je m’achète donc un kurobuta, un nigiri et un jus d’orange pour reprendre des forces. Je me repose un peu dans le train et arrive à Ichigao. Arrivé à la salle, je retrouve Kuwami sensei, qui me présente à Tenshin sensei, très accueillant. Je croise Ide Sensei dans les vestiaires. Les cours commencent et nous ne sommes pas très nombreux, certains pratiquants arrivent un peu plus tard. Tenshin sensei n’est plus tout jeune, c’est Ide sensei qui dirige la séance, mais il intervient librement pendant le cours, soit pour apporter une précision, soit pour montrer une technique (avec de nombreuses variations). Le cours passe bien trop vite, j’apprends un tas de détails sur l’école, et je ne cesse d’être étonné par la richesse de ce courant. Kuwami sensei est vraiment un enseignant passionnant, déjà par sa dextérité, mais aussi par la précision de ses mouvements. Il accueille et considère chaque variation, et parfois recadre les choses pour les replacer dans le système de l’école. J’ai de bonnes sensations en pratique, mais les vidéos me font pas mal redescendre.
Je fais une partie du retour avec Ide sensei et Sa san en train, et nous discutons de nourriture. J’ai donc une liste toute fraîche de trucs à goûter. D’ailleurs, je me suis arrêté manger des sushis sur le retour, et c’était excellent.
Vendredi 15 mars
Journée plus calme, j’en profite pour me reposer et vous écrire, puis je vais manger à Shibuya avec Morgane qui part demain. Nous avons goûté les “perfects gyoza” de GYOZA ROCCOMAN. Pour un peu moins de 2000 yen chacun, nous avons eu, par personne, une boisson (petite bière), 5 gyoza assez bons, un plat de soba sauté, et partagé des crevettes frites. Suite à ça, je suis allé en cours pour finir la semaine par notre présentation sur le thème des célébrations et des cadeaux. J’ai raconté ma fête d’anniversaire des 30 ans qui était vraiment énorme !
Après une petite matinée tranquille, avec un cours en visio sur le Hanami 花見 et un peu de montage, je pars pour Eifuku dans l’idée de visiter presque au hasard. Il fait très beau mais il fait quand même assez froid. J’ai repéré une petite boutique qui vend des Tabi 足袋 et qui me rapproche d’un parc et d’un temple. Sur le chemin, je croise un temple avec l’emblème des Tokugawa : le Daienji 大圓寺. Je m’arrête pour y faire quelques photos. Je suis seul, ce n’est pas très grand mais assez beau, ça le sera encore plus dans quelques semaines.
J’arrive donc devant cette boutique (林足袋店) de “vêtements professionnels et de costumes de festival” et j’hésite à rentrer. C’est vraiment une petite boutique, à l’ancienne, et je suis encore incertain de mon japonais. Allez, je pousse la porte, enfin non, je la fais coulisser, ce n’est pas la bonne, allez, je rentre : “こんにちわ !” … Personne. Je regarde un peu et vois les tabis, plusieurs modèles avec semelle et d’autres sans. Au bout d’un moment, un petit papi sort de l’arrière-boutique.
Je retente : “こんにちわ” (konnichiwa).
Lui : “はいしゃ”(haïsh’)! Je ne sais pas ce que c’est, mais le père de ma famille d’accueil dit souvent ça aussi, ça me fait sourire.
Après quelques longues secondes au cours desquelles je regarde les articles et rassemble mon courage, je m’excuse et lui demande (en japonais approximatif) des tabi. Il m’en présente (je comprends vaguement et il essaie d’être clair), me demande lesquels je préfère, j’en choisis, les essaie, parfait ! Je recompte mes sous (que j’ai pris en petite quantité aujourd’hui) et prends finalement 2 paires différentes. Il ne me reste pas grand-chose pour manger ce soir, mais ça ira. Merci Papi, j’aurais eu plus de sous sur moi, j’aurais pris des tabi pour les membres de l’asso !
Omiya 大宮
Au bout de la rue, je vois un grand torii 鳥居 (portail shinto). C’est forcément un point d’intérêt. Ça ne manque pas, car j’arrive à Ōmiya Hachiman-gū 大宮八幡宮. C’est très calme, il y a une petite musique, une mini forêt de bambous et le soleil qui passe dans les feuilles. Il y a aussi des petits Tori 鳥 (oiseau) et des gens qui font des photos pour un mariage en habit traditionnel. Je visite, c’est très beau et il n’y a pas grand monde. J’assiste au début d’une cérémonie shinto, avec de la flûte et des costumes. L’ambiance est très agréable, mais je ne pense pas qu’il s’agisse du mariage car il n’y a pas grand monde et les mariés ont disparu.
Izumi 和泉
Je tourne un peu et me dirige ensuite vers un autre temple vaguement repéré sur Google. le Ryukoji Taishido 龍光寺大師堂 est cette fois un temple bouddhiste. C’est assez différent, et celui-là possède un jardin avec un cheminement bordé d’un tas de petits bouddha. Un bon quart d’heure de marche et j’arrive à un temple bouddhiste, en partie en travaux, là encore très beau, et complètement désert. Je profite de la sérénité du lieu et de la lumière très agréable. Le soleil est bas, et je me demande comment je pourrais prendre de la hauteur pour le voir se coucher.
Eifuku 永福
Je me dirige vers la gare pour manger un bout et passer aux toilettes, mais je ne vois pas de lieu en hauteur. Une fois à la gare, je tente de monter dans les étages et arrive à un jardin sur le toit de cette dernière. Le spot est idéal, en plus du ciel magnifique, je vois clairement le mont Fuji ! Je ne l’avais pas vu ailleurs que dans l’avion. Je fais donc un timelapse pour les amis et profite de la vue même si j’ai un peu froid. Mieux couvert, le timelapse aurait été plus long !
Tate 殺陣 (escrime japonaise de spectacle)
L’heure de mon cours de Tate approche, je mange une brioche chaude au porc achetée au Konbini de la gare et file. Contrairement à lundi dernier, j’arrive très en avance ! Je retrouve Kawabata Sensei, toujours très sympa, il me parle d’un repas, mais je ne comprends rien. On verra par message écrit ^^. Je me change et retrouve dans la salle Sae-san et fais la rencontre de Honoka San. Elles seront mes partenaires du jour. Toutes les deux actrices, c’est un plaisir de travailler l’escrime de spectacle avec de tels partenaires (comme lundi dernier, les acteurs sont très investis à chaque prise, c’est extrêmement prenant.) Kawabata Sensei m’apprend la suite du kata des 50 mouvements puis nous travaillons une nouvelle choré à trois. Les deux heures s’envolent, mais la pratique est studieuse et amusante. Je ne comprends pas tout ce que me dit Kawabata Sensei, mais je fais au mieux pour reproduire ses gestes. Je fais aussi de mon mieux niveau acting mais ce n’est pas mon point fort.
Les cours de Tate sont quasiment dédiés à mon apprentissage, mais il me reste beaucoup de travail sur la langue pour pouvoir saisir la théorie qui compose cette méthode. Mine de rien, cette pratique est assez contradictoire avec le kendo et je dois lutter contre mes nouvelles habitudes de kendoka en plus d’essayer de retenir les exercices proposés. Pas simple. Je sais que mener de front plusieurs disciplines (certes cousines) mais avec des mouvements fondamentaux si différents est quelque chose qui freine ma progression. D’un autre côté, plus concrètement, ces dernières années, si je n’allais pas au kendo en semaine, je n’aurais pas eu plus d’occasion de pratiquer le Tate ou le Iai… J’organise aujourd’hui mon temps de pratique de façon assez opportuniste et lorsque j’aurai le choix, je me poserai des questions. Mis à part dans mon corps, ces pratiques ne sont pas vraiment en lutte. Et puis, intellectuellement, l’objet « sabre japonais » a une dimension tellement plus large et intéressante lorsqu’on l’observe depuis plusieurs points de vue. S’il y a des choses contradictoires formellement, jamais un concept avancé n’a appauvri mes autres pratiques. Et puis, j’aime apprendre, et apprendre à apprendre. Cela passe par essayer de faire ce qu’on vous demande, même si le résultat est moins satisfaisant que de bouger par habitude.
Dans les vestiaires, je discute avec un vieux qui m’interroge car il aime la France et va bientôt à Chamonix pour faire le tour du Mont! Blancs. La fatigue n’aidant pas, je ne comprends pas tout, mais il est très sympathique. Kawabata Sensei me fait un nouveau cadeau en sortant, il m’offre un tasuki 襷/たすき (une bande de tissu pour attacher les manches trop grandes). C’est très gentil et super à propos car je n’en avais pas et utilisais une corde ou un men himo ! On discute un peu, et les filles me raccompagnent à la gare. Allez, il est temps de rentrer dormir car demain j’ai trois heures de Tenshin ryu !
J’ai plein de vidéos à traiter et le traitement des photos pourrait être plus poussé. Mais bon, il fais beau et je n’ai pas assez de temps… Désolé ^^
C’est moi ou les photos sont sombres sur WordPress ?
Aujourd’hui est mon premier jour d’école. Je prends donc la Yamanote-sen 山手線 (la ligne Yamanote) en direction de Shibuya 渋谷. À partir d’Ikebukuro 池袋, le train est bondé. Alors oui, on est presque aussi serrés qu’à l’heure de pointe dans le métro de Lyon, mais là, tout le monde est calme, personne ne parle ni ne bouscule. Je suis pile à l’heure, donc petit stress pour trouver l’école, mais je m’en sors. Je ne traîne pas et je file à l’adresse de l’école. Shibuya, mis à part son fameux carrefour et Hachiko, est surtout un énorme carrefour de transports en commun, donc une gigantesque gare tentaculaire sous trois énormes centres commerciaux. Donc, il y a du monde, des escaliers, des escalators et des ascenseurs partout.
Je suis donc reçu par le staff de l’école : EF Japan. Je commence à discuter avec un jeune de Zurich, une Mexicaine et une Colombienne. Nous sommes un grand groupe de nouveaux cette semaine et les niveaux en japonais sont très variés, de rien à franchement pas mal. La vue depuis le campus au 27ème étage de la Cross Tower est impressionnante. Je suis reçu par une enseignante pour mon test de placement et duo avec une autre Française, Morgane de la Martinique. Nous avons à peu près le même niveau et nous répondons aux questions basiques de l’enseignante, le tout en japonais, ce qui est déjà pas mal ! Je ne me suis pas impressionné, car je suis encore très loin d’être réactif en conversation. Je panique un peu, mon cerveau s’embrouille et je galère à comprendre des phrases simples qui sont de mon niveau. Ce voyage arrive au bon moment pour moi, je vais consolider mes bases, et cela m’aidera sûrement à progresser par la suite. Après une petite introduction au programme de la journée, nous partons en groupe (et je découvre un tas de Français, dont un autre d’Annecy !) faire un tour de Shibuya à pied, y compris le grand carrefour que nous traversons en meute de touristes. La journée d’accueil se poursuit, on nous présente le staff, les règles de vie dans le campus et ailleurs. Nous faisons alors une petite pause et j’achète un peu au hasard (car du monde attendait pour choisir derrière moi) mon premier repas/konbini (des supérettes 24/24). Pour être honnête : Autant le quartier de Shibuya et sa surabondance de stimuli ne m’emballe pas du tout, autant j’avoue que la nourriture du konbini est très bonne !
Mais le dernier cours arrive et je n’ai qu’une hâte, partir vite pour mon premier cours de Tate. Malheureusement, le timing est très serré et je dois rejoindre Eifuku pour 13h40, et le cours à Shibuya finit à 13h40. En arrivant, j’ai demandé si je pouvais quitter le cours à 13h30 pour ne pas arriver trop en retard, mais la même personne qui m’avait dit « ok » le matin me dit cette fois « ごめんなさい, ごめんなさい ! » (« désolé » ou plus clairement, « eeeee oui, mais non »). Ok, ce n’est pas grave, c’est le jeu. Mon programme était un peu ambitieux. J’ai prévenu dans la matinée qu’il était probable que j’arrive en retard le temps du transfert. Mon contact m’a excusé, mais je déteste arriver en retard.
13h40 « 皆さん、また明日! » (à demain tout le monde !) et je file comme un voleur. Pas le temps de niaiser à Shibuya, je cours pour compenser mon retard.
Eifuku
14h passées, j’arrive à Eifuku et je dois encore rejoindre la salle sans tarder, heureusement, c’est facile, pas trop loin et le quartier est calme. Je suis mal à l’aise pour plusieurs raisons, j’ai chaud, je suis en retard et je transpire comme un gros étranger que je suis. Sans oublier que je fais encore une expérience inédite ! J’arrive enfin à la salle et je rencontre KAWABATA sensei qui m’accueille gentiment me laisse me changer (et me rafraîchir un peu). Il me présente ensuite la “team ARAGAMI” que j’ai découvert et contacté via Facebook.
Prendre un cours de Tate 殺陣 (escrime japonaise de spectacle) au Japon avec une équipe de professionnels, c’est génial ! Étudier le sabre sous un maximum de formes au Japon, c’est pour ça que j’ai fait tous ces kilomètres et que j’apprends le japonais !
Je suis accueilli chaleureusement par la troupe et une fois les présentations faites, ils me montrent une partie des mouvements que l’on va étudier. Un kata (enchaînement codifié) seul avec cinquante mouvements, comprenant de nombreuses coupes pour forger une habitude de travail adaptée. Je n’aurai le temps que de voir la moitié de ce kata. Ensuite des exercices à deux, pour décortiquer ce grand kata et apprendre la sécurité lors de la pratique. Cela permet de travailler les distances, la “réception” des coups et la mise en application de la pratique solitaire. La sécurité est un point fondamental et conditionne pas mal de formes. Cela permet ensuite de travailler des enchaînements complexes en groupe en y ajoutant de l’acting.
Ensuite, ils me présentent une chorégraphie que je vais reproduire avec trois membres de la troupe. Une fois tous ces exercices faits et la chorégraphie à peu près calée, nous filmons ma performance. Je fais beaucoup de ratés car en accélérant, j’oublie une partie de la chorégraphie, mais au final, nous arrivons à filmer quelque chose de valable. Du moins sur l’écran de mon appareil photo, car sur grand écran je suis tellement insatisfait de ma prestation ! Les membres de la troupe font leur travail sérieusement et sont extrêmement patients avec moi (mais quel galérien je suis). Je ne peux que constater mon manque de pratique régulière et cela me frustre un peu.
Amis français : s’il vous plaît, entraînez vous avec moi !
Après toute cette action, nous avons vu différentes façons de saluer, des positions assises et les déplacements féminins en seiza. Tout cela est passionnant et après la reprise du premier exercice solo, Kawabata sensei me demande “combien de gardes connais-tu ?” J’en montre une douzaine et il me propose de m’en montrer d’autres. Il me présente un enchaînement codifié de 50 gardes différentes ! Si certaines semblent familières, je suis loin de pouvoir restituer tout ça ! Nous discutons un peu, mais malgré l’enthousiasme, mon japonais atteint trop vite ses limites et Google Trad est impuissant dans ces situations.
Apprendre le japonais est dans cette situation indispensable. Pour moi, si vous voulez apprendre les arts martiaux japonais directement des enseignants japonais, échanger directement avec eux transforme complètement l’expérience.
Dans mon cas, le Tate 殺陣 est quasi-inexistant en France, des troupes sont invitées régulièrement à la Japan Expo, mais il y a peu de stages, d’écoles ou de méthodes qui sont proposées. Donc, si je veux apprendre, pratiquer et partager cela en France, je dois faire le chemin vers le Japon. C’est le pitch de l’Alchimiste, vous partez, vous errez, et vous trouvez le trésor à votre point de départ. Vivre au Japon n’est pas mon objectif, j’aime vivre en France et j’aime partager toutes ces pratiques exotiques avec des gens enthousiastes pour la culture du Japon. Pour le faire d’une façon qui me corresponde, je dois pouvoir échanger avec les enseignants qui m’intéressent (et qui sont japonais).
Aujourd’hui j’ai mesuré un peu plus le chemin qu’il me reste à faire pour avoir un niveau décent, en sabre et en japonais. Cela me semble assez insurmontable… Mais bon, j’ai aussi mesuré le chemin déjà parcouru, pas énorme, mais dans la bonne voie.
Demain, ma journée sera au moins aussi exceptionnelle que celle-là. Je suis encore fatigué par le voyage et l’abondance de stimuli et d’informations, mais ce genre de période est rare dans une vie donc je suis content. J’aurai le temps de digérer plus tard.
Avant de me coucher (et de monter la vidéo d’hier jusqu’à assez tard dans la nuit), je suis allé tester le Sento 銭湯 (bain public) de l’hôtel. C’était encore une première fois pour moi. Je suis assez pudique et je ne savais vraiment pas comment m’y prendre. Pour le mode d’emploi, tout est indiqué en anglais sur des panneaux, c’est gérable. Pour la pudeur, eh bien, à un moment il faut choisir entre nos petites habitudes et une expérience unique. Et puis on n’est pas obligé de la jouer trop exhibitionniste non plus. Si on ne traîne pas à poil dans les vestiaires, qu’on se lave de toute façon dos aux autres sur la petite chaise et qu’on rentre dans le bain sans précipitation mais sans traîner : et bien ça aussi c’est gérable !
Tout le monde le dit, les pudiques, allez-y ! C’est dommage de passer à côté. Le bain est très chaud, (il y avait aussi un sauna et un petit bain froid), c’est agréable. Honnêtement je n’étais pas non plus en super détente, mais avec l’habitude je pense que j’apprécierai de plus en plus. Je l’ai pris comme une sorte d’entraînement pour les onsens du reste du voyage. Bref, je pensais que ça me mettrait un coup de fatigue pour dormir plus facilement, mais entre les émotions et le décalage, j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir. Par contre une fois lancé, j’ai eu beaucoup de mal à me réveiller… Bref, on n’était pas sur du matelas premium, mais honnêtement pour l’état dans lequel j’étais, je n’aurais pas mieux dormi dans un hôtel plus cher ! Donc, le capsule hôtel est validé. Tant que ce n’est que sur une très courte période, c’est une expérience amusante.
Le parc d’Ueno
上野公園 (Uenokouen) fut ma visite du matin. Il faisait très beau, pas trop froid, et si en effet les cerisiers 桜 (sakura) de l’entrée sont fleuris, ce n’est pas du tout le cas des autres. J’étais vraiment au mode radar et donc je me suis posé sur un banc au soleil pour regarder un match amateur de Baseball 野球 (Yakyū). Il y a beaucoup de touristes en ville et à un moment donné je pense qu’on était une dizaine de Français à regarder le match. J’ai traîné un peu puis je suis allé acheter mes premiers takoyaki たこ焼き (des boules de pâte au poulpe).
Vers 13h30 il est temps d’aller récupérer ma grosse valise dans un coin locker (un casier/conciergerie automatique : pratique et facile d’utilisation) et prendre la Yamanote-sen 山手線 (la ligne Yamanote) direction Tabata 田端 pour retrouver ma famille d’accueil.
Arakawa
Je suis très bien accueilli et découvre mon logement pour les 3 semaines à venir. Fatigué mais motivé pour caler mon rythme de sommeil, je décide d’aller visiter le quartier. Arakawa-ku 荒川区 (ku pour arrondissement) est une banlieue de Tokyo bordée par Sumida Gawa 隅田川 (la rivière Sumida) et bizarrement pas par la rivière Ara (qui est un peu plus loin). Le quartier est typique et assez calme, se balader au bord de la rivière est très agréable. Niveau architecture il est assez amusant de croiser une telle variété de bâtiments. Des maisons contemporaines toute serrées, des habitations plus anciennes voir carrément vétustes, temples très beau et une grande roue !
Voilà pour aujourd’hui ! Pas encore de Tate 殺陣, ni de Iaido 居合道 mais ça vient. L’immersion dans une famille japonaise est une superbe opportunité pour progresser !
Question workflow blog de voyage :
Plusieurs réflexions me viennent déjà. Ce que je produis sur les deux premiers jours m’occupe quelques heures chaque jour. Sur de petites journées comme ça, c’est possible, mais les journées avec un planning plus chargé seront plus difficiles à documenter quotidiennement. Concernant l’appareil photo, pour ne pas perdre trop de temps à éditer les photos et les vidéos, je photographie souvent en automatique (ça ne m’empêche pas de les retoucher après sur Lightroom), et je filme en manuel mais sans trop me prendre la tête. Au montage, je fais des choses très simples aussi. De plus, je travaille sur un ordinateur portable, et ce n’est clairement pas la même puissance qu’une tour. Donc, là aussi, pour gagner du temps, je fais plus simple. Voilà, les geekeries du montage vidéo sont au placard pour le moment. En même temps, le vlog voyage, n’est pas un objectif pro pour moi donc faire du contenu amateur c’est cohérent. J’espère que la qualité de mes petits projets vous plaît quand même.
Comme dirait Sam Gamegie, « Ça y est. Encore un pas de plus et ce sera l’endroit le plus éloigné de chez moi, où j’ai jamais été. »
Le vol
Le vol s’est bien passé. J’avais peur d’avoir mal aux oreilles comme lors de mon vol pour l’Angleterre, mais ça a été (si comme moi, vous avez mal aux oreilles en avion, essayez de souffler par les oreilles, en bouchant votre nez et bouche comme en plongée). Le temps de décoller et de manger, j’ai regardé deux films en japonais sous-titrés anglais au catalogue ANA. Le premier : “Je veux manger ton pancréas” est la version live du film animé du même nom (sorti après, mais que j’ai vu en streaming). Basé sur un roman, c’est une histoire d’amour entre un jeune homme paumé et une jeune fille condamnée à mourir. C’est triste, mais c’est pas mal pour écouter la langue, car on est sur du quotidien assez commun. Ensuite, j’ai choisi au hasard « Analog », c’est aussi une histoire d’amour (entre un architecte et une femme dont je vous laisse découvrir l’histoire), pareil : bien pour les débutants comme moi, mais triste aussi. Après, j’ai dormi aussi bien qu’il est possible en restant assis dans un siège d’avion en classe éco, et j’ai fait les dernières heures en regardant “la fille du roi des marais” en français cette fois. Une sorte de thriller américain, dispensable. Ha oui ! J’ai quand même vu le sommet enneigé du mont Fuji depuis le hublot ! Tout le monde s’en fichait dans l’avion, mais moi, j’étais content !
Haneda
J’arrive à Haneda. J’avais fait mon certificat de douane sur le site web “Visit Japan”, mais je n’étais plus sûr d’avoir le bon QR code sur mon téléphone (Oui, car j’avais le QR de l’enregistrement nommé lui aussi “ téléchargement (x)”)… Petit coup de stress inutile, je me suis connecté au wifi de l’aéroport facilement et j’ai repris mon QR facilement. Pas besoin de remplir le papier dans l’avion et l’entrée dans le pays se fait assez facilement. Je récupère ma valise sans difficulté et arrive enfin dans le hall d’Haneda dessiné par Pelli Clarke Pelli Architects. Franchement joli et agréable. Avant de m’aventurer en ville, je veux activer ma carte SIM. Achetée sur Japan Expérience, l’activation n’était pas simplement de mettre la carte dans le téléphone. La petite manip est trouvée facilement grâce au wifi de l’aéroport. La trappe du téléphone fut ouverte avec le trombone de l’office du tourisme (oui, je n’ai pas pensé à prendre un trombone.). J’ai Internet ! Je me dirige donc dans les étages inférieurs pour prendre le monorail. La carte Pasmo que Julien m’a donnée ne marche pas, mais prendre un billet classique est très simple. Il est 17 h 30 et le soleil se couche sous ce ciel bien voilé.
Hamamatsucho
Avant de prendre ma correspondance, je fais un petit tour du quartier, car notre dernier hôtel y sera. C’est un quartier moderne assez sympa. Ce dernier hôtel est un bon choix, car relier Haneda le matin du vol retour sera très facile en monorail.
Okachimachi/Ueno
Comme j’ai soif d’exotisme et d’expérience amusante, j’ai choisi un capsule hôtel pour ma première nuit à Tokyo. Le quartier est animé et intéressant. Et le capsule hôtel offre des services étonnant pour un prix dérisoire. Je prends une douche bien méritée et vais manger ! Le curry à volonté est offert avec la nuit, c’est un peu en mode cantine mais c’est très bon (le “doux” est pas du tout épicé.). Aussi, il y a une énorme mangathèque, une bibliothèque et des magazines (oui de Q aussi). Les sanitaires, douche et sdb communs sont propres et la capsule pour dormir est très drôle ! J’ai fait une petite balade nocturne jusqu’au parc d’Ueno pour vous donner l’ambiance du quartier.
OkachimachiUn quartier très vivant mais avec ce genre de décors par endroit (pile en les deux autres photos)Le capsule hotelMangaaaaaaCurry Gratuit !Hajime no ippo !Mon premier jet dans les fesses 😉La douche tant attenduePremier Sakura en fleur !
Budo
J’ai échangé rapidement avec Kuwami sensei pour les cours de Tenshin ryu, tout se précise, j’ai hâte !
Tate
J’échange depuis quelques jours avec Abe sensei pour visiter son dojo, là aussi ça avance, j’ai hâte !
Normalement, j’ai un autre cours de Tate entre temps, je vous laisse la surprise.
Japonais
Je peux interagir basiquement avec le personnel de service, c’est très plaisant. Mais quand ça devient plus compliqué, j’ai besoin de plus de temps… Je suis maintenant certain que cette immersion va beaucoup me faire progresser !
Je pense que je vais me reposer un peu ce soir. Je n’écrirai pas autant chaque jour, là tout est nouveau et j’ai un peu de temps, mais ce ne sera pas toujours le cas !
Hier soir, j’ai pris le bus pour Paris. Un flixbus de nuit pour une trentaine d’euros. Pas génial mais bon, c’est fait. Le plus long, c’est d’attendre à CDG. À moins de consommer beaucoup, l’attente longue n’y est pas confortable. Mais j’en profite pour vous écrire ici et en discussion privée.
Je file au couché de soleil de Rumilly ! (en fait non il faisait nuit)
Vers 8 h 00, je mange mon petit dej et mon voisin un sandwich, je lui propose du chocolat pour finir sur une note sucrée. Je fais la connaissance de Bruno, qui s’est construit une petite maison dans la campagne sénégalaise. Il est un peu triste de ne plus voir de singes passer devant chez lui à cause de l’urbanisation du village qu’il a choisi il y a 25 ans. Le monde change, partout. On en vient aux arts martiaux et je lui explique que j’essaie de développer ici l’escrime japonaise de spectacle. Il me raconte qu’il y apprécie beaucoup la pratique « formelle » sans confrontation violente. C’est amusant, on se rejoint sur ce point. Il est l’heure pour lui de décoller, « bonne continuation ».
Image d’illustration, en fait je suis dans le terminal 1… vous saviez que faire des photos à l’aéroport est un peu compliqué ?
Mais au fait, c’est le moment de faire le point sur mes attentes, mes objectifs pour ce voyage !
Pourquoi le Japon ?
À 7 ans, je débute l’Aïkido et découvre les budo (arts martiaux japonais « modernes ») et ça ne me lâche plus depuis ! Ado, mon intérêt s’étend à la culture asiatique plus largement. Et jeune adulte, je plonge dans les arts asiatiques, l’encre de Chine, l’architecture japonaise et les films de samouraïs. Je commence aussi à rencontrer des pratiquants de haut niveau et à essayer de trouver des ressources intéressantes. Malheureusement, la langue devient une barrière que je ne suis pas prêt à escalader et à voyager sur la terre de mes passions n’est pas accessible dans les conditions qui m’intéressent.
Francis : l’un de mes premiers enseignant d’aïkido. Je ne suis même pas sur d’être sur cette photo ^^
Il y a deux ans, un projet professionnel (la reprise de l’entreprise familiale) tombe à l’eau. J’avais déjà ramé pour vivoter de mes cours d’arts en MJC à Lyon, sans vraiment en profiter pour développer ma pratique personnelle… Projet que j’avais aussi abandonné pour cette opportunité (combiné au COVID). C’est assez dur de tout remettre en question encore une fois.
Je me retrouve sans projet et un peu frileux à l’idée de relancer à partir de zéro mes animations artistiques alors que j’avais déjà du mal à en vivre dans une région moins coûteuse que la Haute-Savoie. La décision est prise avec Émilie, si je veux reprendre une carrière artistique, autant le faire avec plus d’engagement, moins de pression financière, et donc quitter la Haute-Savoie. Mais ce projet est un projet de vie à deux et je dois attendre un peu avant d’implanter mon nouveau projet dans une nouvelle zone géographique.
Indice sur ladite zone 😉
Pour préparer ça, je me consacre alors à développer ma pratique personnelle et créer une base solide pour cette nouvelle “carrière”. Mes aspirations sont toujours les mêmes, vivre de “mon art” lequel n’était pas encore suffisamment affirmé pour subsister. Cet “Art”, c’est une expression plastique personnelle, mais aussi une expression plus corporelle de ma passion pour les arts martiaux. Cette dualité corps/esprit me semble indispensable pour trouver un équilibre à long terme. Il est temps de partir à la source de mes influences, d’affronter un rêve qui au fil des ans devient plus effrayant que moteur. Je n’envisage pas ce voyage sans la possibilité d’échanger directement avec les Japonais, donc je commence à apprendre le japonais en mars 2022. C’est difficile pour moi qui n’ai jamais été bon en langues étrangères, mais j’ai un objectif. Les planètes s’alignent un peu, mon échec professionnel me laisse avec plus d’argent que je n’en ai jamais eu, je découvre que mon CPF durement acquis peut m’aider à mettre un premier pied au Japon via un séjour linguistique en famille d’accueil, ma belle-mère évoque le désir de découvrir le Japon en famille et mon activité professionnelle n’est pas encore assez établie pour être bloquante.
Je me lance, je dépense 1 500 € pour un billet d’avion vers une île lointaine.
Mes objectifs
Parler Japonais ; en-tout-cas suffisamment pour échanger directement avec les gens. Voyager facilement, suivre les cours en japonais, être un peu autonome sur place.
Pratiquer ! Le iai, le Tate, mais aussi la photo/vidéo et le dessin. Apprendre directement à la source.
Découvrir, errer, traîner, profiter, élargir mon horizon, s’inspirer (manger) pour nourrir mes créations futures.
Partager, avec mes amis et famille en France, et avec Émilie et ses parents sur place. Parce que j’aime partager ce qui m’anime ! Parce qu’un bon repas est meilleur à plusieurs et parce qu’échanger sur ces bons moments me permet de les revivre et de ne pas les oublier.
Voilà la seule photo vraiment à propos de cet article.
À long terme, je compte profiter de ces nouvelles compétences pour enrichir mon projet professionnel. Et oui, car vous présenter mon travail ne me suffit pas, j’aime aussi accompagner les autres dans leurs propres projets.
Après une bonne journée à attendre à CDG, je décolle enfin, direction Haneda pour arriver samedi vers 16 h (10 h en France).
Allez promis demain je met des photos que j’ai faites 😉
Ce subtile montage ne reflète en rien mon décollage, mon avion n’a pas de pokemon :(.
J’ai pour objectif d’y apprendre la langue mais aussi d’y pratiquer le Iaido, le Tate et surement un peu de kendo aussi.
Cet article me sert de test pour ce mode de publication.
J’atterris le 2 Mars à Haneda et j’essaierai de poster quotidiennement un petit article, des photos ou vidéos du voyage. Tout sera ici et surement sur Instagram. Je suis encore dans les préparatifs car, à ce jour, je n’ai aucune confirmation de pouvoir pratiquer là où j’aimerais le faire.