CHIYODA 千代田区
Il pleut.
Je décide de consacrer ma dernière journée seul à l’achat de souvenirs pour mes amis. Je me rends d’abord à CHIYODA au fameux 櫻屋 SAKURAYA. C’est un magasin d’équipement pour les arts martiaux. Je voulais y acheter un sabre en bois assez précieux commandé par Loïc, mais il n’est malheureusement plus en stock. Les bokuto et les shinai sont beaucoup moins chers au Japon qu’en France, mais reste ensuite à les acheminer, ce qui n’est pas sans un certain coût.
Semi-déçu par cette visite (car je pensais y faire un achat exceptionnel), je me dirige vers le Nippon Budokan 日本武道館 et fais un tour dans ses jardins. Pour être honnête avec vous, ne vous faites pas d’illusions, en mars sous la pluie, le parc n’est pas incroyable. L’herbe est encore jaune, les cerisiers et autres arbres sont loin d’être en fleurs, et il pleut. « Oui, mais c’est l’ambiance de ‘garden of word’… » Alors non, déjà ce n’est pas le bon parc et non, la pluie sur l’eau ne suffit pas à créer cette ambiance romantique, il faut aussi la musique 😉 .
Bref, c’est un très bel espace de respiration dans la ville, mais si vous avez l’occasion de vous balader dans la nature, c’est dispensable. Toutefois, les vestiges des fortifications sont intéressants pour peu qu’on aime la bonne maçonnerie.
Après ce parc, je décide de rejoindre Akihabara à pied. Pour voir.
Akihabara 秋葉原
Eh bien, c’est la grande ville…
Voilà, voilà, impressionnant mais ce n’est vraiment pas mon truc. J’arrive à Akiba pour acheter des geekeries pour mes amis. J’ai visité le Mandarake de 8 étages (mais 8 petites surfaces), le Super Potato (tout petit, tout serré, tout chaud), et d’autres boutiques, y compris le Bookoff (très grand). Pour dire vrai, c’est une sorte d’enfer pour moi. Trop de gens dans pas assez de place, c’est le temple d’un capitalisme fou dont les idoles en plastique ont des seins énormes et des visages d’anges, il y a tout et n’importe quoi, classé selon un système mystérieux, à tous les prix. Bref, j’ai paniqué, je n’ai rien acheté, ni pour personne, même pas pour moi, alors que je suis tombé sur un artbook assez rare qui me faisait de l’œil depuis longtemps. Après quelques heures à me dire : “mais au fait, il l’a celui-là ? et puis c’est qui son perso préféré ? mais attends je l’ai pas vu deux fois plus cher à l’étage du dessous ? »
J’ai fui.
Direction Haneda, non pas pour reprendre l’avion, mais pour récupérer Emilie et ses parents !
Je ne sais pas si j’aurai le temps de vous écrire autant (ce n’est pas grand-chose mais ça prend déjà pas mal de temps), mais je vais faire de mon mieux, au moins avec quelques photos de nos visites. Le temps s’annonce pas génial cette semaine, mais je pense qu’on arrive dans la meilleure période pour les cerisiers. On croise les doigts pour quelques balades au soleil !