15-16-17 Mars 2024

Dimanche 17 mars

Je suis en retard sur mon journal ! Aujourd’hui, j’écris un peu moins, mais j’attendais ce dimanche pour avoir des photos afin d’illustrer les deux jours précédents pour lesquels je n’en ai pas beaucoup.

Kawasaki 川崎市

Dimanche ensoleillé, j’en profite pour aller au Nihon Minka-en, le musée en plein air des maisons traditionnelles avec toit de chaume (ou pas). C’est un musée que je voulais visiter depuis longtemps et j’y ai passé 4 heures sans souci, à prendre plein de photos. Les maisons sont magnifiques et les gens qui les animent sont très sympas. Ensuite, je suis monté à l’observatoire du mont Masugata avec l’espoir d’y voir le mont Fuji, mais non. La vue est quand même sympa et j’ai pu me poser un peu.

Setagaya 世田谷区

Je suis ensuite retourné à Setagaya pour le cours de Tenshin ryu ! Je n’ai pas vraiment de photos de ce cours, mais j’ai pas mal filmé, donc vous verrez ça plus tard. Les sensei commencent à me connaître et j’ai droit à pas mal de corrections sur mes mouvements.

Demain, j’attaque ma dernière semaine de cours, et il y a pas mal de travail pour préparer l’examen de vendredi, donc j’écrirai moins. Si j’ai du temps, je sortirai quelques petites vidéos, mais rien n’est moins sûr 😉


Samedi 16 mars

Samedi matin, j’ai un cours de japonais en visio pour parler des styles vestimentaires au Japon. C’était assez drôle de voir toutes les modes étranges qui ont traversé le pays depuis les années 70 ; les années 90/2000 n’ont pas épargné les Japonais ! La fin du cours se concentre sur les vêtements traditionnels, ce qui est vraiment plus intéressant pour moi que les modes modernes.

Je file ensuite à Ikebukuro pour un cours de Tate 殺陣 réservé sur streetacademy.com. Tout est en japonais, et mon enseignant m’avait prévenu qu’il n’était pas à l’aise en anglais. Je rencontre Yuya Matsuda, qui sera mon sensei pour ces deux heures. Je partage le cours avec Akira san et Kosuke san. Tous trois sont très accueillants, et mis à part quelques éléments de vocabulaire bien spécifiques, on se comprend assez bien. La salle est assez petite, et je n’ai pas pris le bon objectif, ce qui fait que j’ai eu du mal à filmer (sans compter une fausse manip qui m’a fait perdre quelques enregistrements). Le cours débute par la consigne de sécurité inévitable en Tate : attention de ne pas armer trop « grand/derrière », car c’est l’accident le plus dangereux qui puisse arriver. Nous faisons une bonne préparation physique et enchaînons avec les exercices de base, seul, puis à deux pour préparer la chorégraphie. Nous faisons une chorégraphie à trois, une avec moi dans le rôle du héros et l’autre avec Akira en héros. Nous avons bien travaillé et bien rigolé aussi, et mine de rien, nous avons très peu utilisé l’anglais, ce qui est une petite victoire. En effet, me dire que je peux intégrer un groupe quasi non anglophone est un objectif que j’avais.

Je rentre rapidement pour changer de sac, et je repars pour Yokohama. Gros coup de fatigue, je m’achète donc un kurobuta, un nigiri et un jus d’orange pour reprendre des forces. Je me repose un peu dans le train et arrive à Ichigao. Arrivé à la salle, je retrouve Kuwami sensei, qui me présente à Tenshin sensei, très accueillant. Je croise Ide Sensei dans les vestiaires. Les cours commencent et nous ne sommes pas très nombreux, certains pratiquants arrivent un peu plus tard. Tenshin sensei n’est plus tout jeune, c’est Ide sensei qui dirige la séance, mais il intervient librement pendant le cours, soit pour apporter une précision, soit pour montrer une technique (avec de nombreuses variations). Le cours passe bien trop vite, j’apprends un tas de détails sur l’école, et je ne cesse d’être étonné par la richesse de ce courant. Kuwami sensei est vraiment un enseignant passionnant, déjà par sa dextérité, mais aussi par la précision de ses mouvements. Il accueille et considère chaque variation, et parfois recadre les choses pour les replacer dans le système de l’école. J’ai de bonnes sensations en pratique, mais les vidéos me font pas mal redescendre.

Je fais une partie du retour avec Ide sensei et Sa san en train, et nous discutons de nourriture. J’ai donc une liste toute fraîche de trucs à goûter. D’ailleurs, je me suis arrêté manger des sushis sur le retour, et c’était excellent.

Vendredi 15 mars

Journée plus calme, j’en profite pour me reposer et vous écrire, puis je vais manger à Shibuya avec Morgane qui part demain. Nous avons goûté les “perfects gyoza” de GYOZA ROCCOMAN. Pour un peu moins de 2000 yen chacun, nous avons eu, par personne, une boisson (petite bière), 5 gyoza assez bons, un plat de soba sauté, et partagé des crevettes frites. Suite à ça, je suis allé en cours pour finir la semaine par notre présentation sur le thème des célébrations et des cadeaux. J’ai raconté ma fête d’anniversaire des 30 ans qui était vraiment énorme !

11-12-13 Mars 2024 – Shibuya – Shinjuku – Yoyogi

Mercredi 13 Mars

SHIBUYA

Journée “complète” de cours avec ce matin un cours sur les kanji de niveau N4 que je prends en cours de route. Pour le premier cours j’étais complètement largué. Vraiment à deux doigts d’aller voir la prof pour demander à retourner dans un cours moins avancé. 1h20 de souffrances… Mais bon à la pause nous changeons de thème et ça se passe beaucoup mieux. Les kanji sont sûrement le point sur lequel je suis le plus en retard sur mon niveau “supposé”. L’après-midi cours de vocabulaire, petites révisions de la semaine dernière puis découverte des thèmes “fashion” et “recyclage”. Intéressant mais les prochains cours sont sur “manga” et “culture traditionnelle”, manque de chance le jour de mon anniversaire est férié au Japon et je n’aurais pas cours et je ne verrai donc pas ces thèmes… Pour ceux qui se posent des questions sur ce genre de séjour : non trois semaines ce n’est pas assez pour prendre le rythme de la méthode, c’est quand même intéressant mais les élèves sont nombreux à rester plusieurs mois. Par contre, c’est un excellent objectif pour travailler avant d’y aller.

C’est naze les photos de mon téléphone non ?

YOYOGI

Pour avoir quelques nouvelles photos, je vais au parc Yoyogi 代々木.Célèbre pour son jardin d’Iris mais ce n’est pas actuellement la saison. Les torii du Yoyogi Kouen sont très beaux et ce parc très arboré est très agréable (sûrement encore plus l’été). J’y visite le Meiji-jingū 明治神宮, c’est un temple très impressionnant par sa taille mais il y a pas de monde. Vous commencez à me connaître, je préfère être seul dans un petit sanctuaire que des dizaines dans un immense monument. Cela je ne regrette pas du tout cette visite car l’impression est quand même forte.

Après cela, je repère sur la carte “dojo et trésors nationaux”. J’y vais donc, et ne trouve que des portes closes. Les bâtiments sont beaux mais leur contenu n’est pas ouvert au tourisme. toujours est il que cette partie du parc est assez différente et très calme. Énorme frustration car j’entend un cours de kendo dans le dojo et aperçois vaguement un cours d’aïkido par la fenêtre. C’est presque dommage que les cours de budo ne soient pas publics pour diffuser un peu ces pratiques. On peut assister sans problème à un match amateur de baseball, mais pas de kendo ?

Autres pratiques qui restent confidentielles, l’architecture et l’artisanat. Alors même que les gens se déplacent en foule pour admirer ces très beaux bâtiments qui incarnent tout l’exotisme de cette culture passionnante, on entend rarement la phrase : “ce que j’aime au japon ? l’architecture. “ Oui, sans d’excellents charpentiers (entre autres) ces temples n’auraient pas du tout la même allure. Le fait est que l’artisanat se meurt au Japon comme en France alors même que les foules se déplacent pour admirer les vestiges. Concernant l’architecture, si elle se porte bien au Japon (je crois?), il me semble clair que les visiteurs gagneraient à en découvrir davantage pour en apprécier toute la subtilité. C’était quand même pas une mauvaise idée les cours de vulgarisation de la pratique architecturale, je reprendrai surement ça un jour…

Mardi 12 Mars

SHIBUYA

Nouvelle matinée de cours, c’est intéressant et tout se passe bien. J’envisage de reprendre mes cours depuis le début du séjour pour faire un récap des notions abordées. Ça me permettra de réviser et pour les curieux qui apprennent le japonais ça peut servir ! La météo aujourd’hui est exécrable, il pleut des cordes. je n’ai du coup pas vraiment de photos pour ces deux journées. Je les illustrerais donc avec des photos plus anciennes. Pour l’après-midi j’ai deux possibilités: aller au maid café avec l’école et mes petits camarades ou aller à la JAF pour faire traduire mon permis. Comme je suis vieux et pas du tout dans le délire des maids, je choisis de passer une partie de mon après à tester l’administration japonaise ! Je me rend donc à Hamamatsusho pour traduire mon permis. Pourquoi, tout simplement parce que dans la deuxième phase du voyage je serais amené à conduire au japon (et Emilie aussi). Après avoir testé deux solutions, je peux vous faire un retour d’expérience. Pour (r)assurer, nous avons fait traduire son permis depuis le france via japan expérience pour 75€. C’était assez rapide et ma foi efficace. Sachant que j’avais trois semaines sur place, j’ai choisi de faire traduire le mien ici. Résultat, ça m’a pris une heure (et j’ai la traduction, mais en fonction celà peut prendre deux semaines) et couté 4000yen (+- 25€). La démarche est simple, le formulaire est en français , et le monsieur qui gérait ça était aimable et efficace. Honnêtement je ne pensais pas que ce serait si simple et rapide. Donc si celà colle avec votre planning, c’est une solution assez facile.

SHINJUKU

Ensuite je suis allé à Shinjuku, pour acheter un disque dur externe car les vidéos du voyage vont bientôt remplir mon pc portable. Je commence par faire un tour à Yodobashi Camera, je n’ai pas trouvé ce que je voulais et c’est extrêmement saturé d’informations. Je n’ai pas aimé. J’ai donc filé chez Bic camera. Là c’est plus sympa. j’ai acheté un bandage pour mon pouce qui saigne quand je fais du sabre et j’ai trouvé mon disque dur parmi un vaste choix. Mais bon les magasins c’est pas mon trucs, et internet offre bien plus de choix y compris qu’un magasin aussi réputé. L’heure de mon cours de iaijutsu approche et comme il pleut toujour beaucoup, je reprend la yamanote sen pour un arrêt ( et gagnez 20 min de marche sous la pluie)

J’arrive au cosmic center et échange des petits gâteaux et des cacahouettes à la noix de coco (de thaïlande) avec deux pratiquants du dojo. Nous sommes dans une autre salle que la semaine dernière, et même si elle est plus petite, elle est magnifique. Surement le plus beau dojo que j’ai visité. Comme d’habitude, l’ambiance est bonne et le travail sérieux, nous revoyons des techniques vues dimanche (ça n’est pas plus mal pour moi) et des nouvelles. J’ai bien sympathisé avec Arakawa sensei. Malheureusement il n’y a pas cours mardi prochain à Shinjuku et c’est donc là dernière fois que je vois une bonne partie de ces pratiquants. Avant de prendre le train , je mange un ramen avec l’un douhai 同輩. Heureusement il parle très bien anglais (mieux que moi) et nous partageons un bon moment. Constat du jour : mon japonais est encore insuffisant pour échanger directement avec les natifs. Je pensais ralentir les cours en rentrant mais si je veux atteindre mon objectif linguistique, il va falloir que je bosse ! Ces trois semaines de cours sont utiles mais ça ne va pas me donner le coups de boost dont je rêvais.

Lundi 11 mars

Ça manquait un peu de journée banale non ? Et bien ce lundi en était une. Je me suis levé pour vous écrire sur mon weekend de fou, puis je suis allé en cours. J’ai tenté un petit restaurant au hasard à côté de l’école, en plein Shibuya. Au “gindako” et j’ai mangé des Soba sautés et des petites crevettes frites. Le repas était très bon pour un prix similaire à mes casses croutes au 7/11. Franchement pas mal. En cours, nous avons conclu le thème de la semaine dernière par un test (97/100). En rentrant dans ma famille d’accueil je partage un bon repas avec mes “collocs” et nous discutons pas mal. C’est un peu dommage mais nos “parents” d’accueil ne partagent pas les repas avec nous. Ils sont là, on discute un peu, mais ils ne sont pas à table avec nous ( les 4 jeunes hommes étudiant le japonais). Ils sont par ailleurs adorables, mais je regrette un peu de ne pas plus échanger avec eux. D’un autre côté, les autres restent plusieurs mois, moi je ne suis que de passage trois semaines. Bref, j’ai rencontré des mexicains très sympas au japon !

Surement à cause de la fatigue mais c’est une journée ou je me sens un peu moins bien. Mais bon c’est passé très vite et au moment où je publie ces lignes ça fait déjà quelques jours.

Jeudi 7 mars 2024 – TAITO : de  ASAKUSA à YANAKA

TAITO – 台東区 – Errances

ASAKUSA 浅草寺

Ce jeudi, les cours commencent assez tard et j’ai donc la journée pour faire un peu de tourisme. Le temps est assez favorable, et donc je pars avec un point de départ, un petit programme et pas mal de temps pour en dériver. J’ai pris quelque 80 vidéos et autant de photos. J’en posterai quelques-unes ici, mais j’en garde un peu en réserve quand même.

Je commence la journée par une nouvelle expérience : prendre le bus (au Japon). J’ai mis un peu de temps à comprendre que ma correspondance était un bus, mais au final c’est assez similaire à la France : vous payez en montant dedans et en sortez quand vous voulez (en tout cas pour cette ligne).

J’arrive donc à Asakusa et plus particulièrement à la sortie arrière du Sensō-ji 金龍山浅草寺. C’est assez calme, alors qu’il n’est pas si tôt, et je trouve ça un peu bizarre… J’avance un peu et découvre simplement que c’est cette sortie qui n’est pas très utilisée. Une fois dans la zone principale, il y a vraiment beaucoup de monde. J’aurais sûrement dû me lever plus tôt. Mais ce n’est pas grave, la visite est impressionnante même avec tout ce monde et toutes les zones ne sont pas bondées.

Je me dirige ensuite vers le sud pour trouver le magasin de kimono d’occasion (Tatsumi ) que Loïc m’a indiqué. J’y suis très bien accueilli et je décide d’acheter 2 hakama 袴 d’occasion pour un total de 6600 yen (40€) ; voilà qui changera un peu pour pratiquer le Tate. Je suis assez content car j’ai discuté avec la vendeuse entièrement en japonais.

Je vais ensuite à Houkendo qui, comme son nom ne l’indique pas bien, est une papeterie. J’y achète du papier fait main pour le sumi-e, du papier d’étude pour la calligraphie et le sumi-e, un carnet et des pinceaux pour Attilio, Loic et moi. Le matériel est de très bonne qualité et le choix est impressionnant. Vous trouverez tous les prix, du pas trop cher au matériel d’exception. J’y ai notamment vu des pierres à encre incroyables ! Donc si vous aimez la peinture à l’encre de Chine, ce magasin est à visiter. Niveau communication, mon vocabulaire en japonais était beaucoup trop insuffisant dans ce domaine, mais la vendeuse, qui est très gentille, a fait de son mieux pour se faire comprendre en anglais. J’y ai dépensé presque 20000 yen (120€, ça va très vite avec les pinceaux), mais je n’ai pas trop craqué… nous verrons si je résiste plus au magasin de Nara.

Un peu plus léger financièrement mais les bras un peu chargés, je me dirige vers l’est pour voir un peu mieux la Tokyo Skytree 東京スカイツリー. Une fois au pont Komagata, je décide de chercher à manger !

Le choix est tellement immense que je tente d’abord un Google Map, en me redirigeant vers Asakusa, puis n’étant pas particulièrement inspiré par les résultats, je choisis un restaurant au hasard, à la présentation du menu. Je finis par manger un très beau ramen à Kumakura Ramen, accompagné par un bol de riz frit et des gyozas. Alors là pour moins de 9€, c’est très satisfaisant ! C’était bon, en bonne quantité et les modalités de commande très faciles. La commande se fait sur tablette et vous payez sur un automate en sortant avec le(s) ticket(s) de votre commande. Vous êtes bien accueilli et vous avez un pichet d’eau à table.

Le ventre bien rempli, je repars vers l’est et bifurque dès que j’aperçois quelque chose qui ressemble à un temple. Après quelques découvertes sympas, j’atterris à Shitaya Jinja, un temple assez joli, avec un petit espace renard trop mignon ! J’y croise complètement par hasard Mike, un Suisse (allemand) de ma classe. Nous décidons de finir la balade ensemble.

YANAKA 谷中

Après avoir traversé Ueno qui n’est pas encore du plus grand intérêt car les cerisiers sont loin d’être en fleur aujourd’hui, nous nous dirigeons vaguement vers le nord-ouest pour rejoindre à pied Nippori station. En chemin, nous trouvons divers bâtiments dédiés au 5eme Shogun Tokugawa Tsunayoshi et le temple Konponchu-do 根本中堂. C’est très beau, il n’y avait personne et quelques semaines plus tard avec les cerisiers, ça doit être magnifique. Nous traversons ensuite le paisible cimetière paisible de Yanaka et divaguons entre les maisons pour rejoindre la gare.

SHIBUYA 渋谷

Retour à Shibuya pour quelques heures de cours. L’ambiance est bonne et les cours intéressants. Je pense que mes trois semaines de cours ne vont pas m’apporter de grandes nouveautés pour la grammaire, mais c’est vraiment un excellent moyen de consolider mes bases. Ça a l’air de rien, mais entre comprendre et intégrer, il y a un monde qui ne peut être comblé que par la pratique. Le fait d’être sur place, et d’aller faire des activités en japonais est au moins aussi important que les cours. Nombre de mes camarades restent pour des séjours plus longs et je pense qu’en effet les trois semaines passeront bien trop vite. Je ne fais pas vraiment les activités extérieures proposées par l’école car elles tombent souvent sur mes propres activités, mais je pense qu’elles participent aussi aux progrès que vous pourriez faire sur ce genre de séjours. Quoi qu’il en soit, rencontrer des Japonais et faire des activités avec eux est un levier important pour intégrer la langue. J’ajouterai que si vous êtes débutant niveau 0, il faut opter pour un séjour plus long histoire d’avoir le temps d’acquérir suffisamment de bases pour commencer à capter les conversations qui vous entourent, sans quoi ce serait un peu dommage.

Voilà pour ce jeudi. Je vous raconte dans la foulée vendredi car c’est une petite journée pour moi.

Vendredi 08 Mars 2024

Je me réveille ce matin après une très bonne nuit et il y a de la neige sur mon petit balcon ! Je vous ai raconté une semaine plutôt pluvieuse et fraîche, voilà de quoi la conclure parfaitement. Il fait quand même assez froid dans la maison japonaise que j’occupe. Je reste dans ma famille d’accueil le matin pour vous écrire et traiter mes photos et cet après-midi j’ai cours. Je ne vais pas faire de folie ce soir car ce week-end j’ai de nouveaux cours de Tate et de Iaido ! J’ai vraiment hâte. En fonction de la météo, j’en profiterai pour visiter les quartiers des dojos. J’espère faire tirer davantage d’images de mes entraînements, mais la pratique passe avant tout !

Mercredi 6 mars 2024 – Repos/Shibuya


Repos – Shibuya

Parce que toutes les journées ne peuvent pas être aussi folles. Ce mercredi est un jour calme. J’ai pris la matinée pour me lever tranquillement et vous écrire. L’après-midi, j’avais mes premiers cours « SPIN », des cours supplémentaires pour la formule intensive. La première partie était sur le vocabulaire et fut amusante et bénéfique. La seconde, basée sur l’écoute et les animés, était bien partie, mais mes camarades étaient tellement excités par la projection des extraits d’anime qu’on a perdu un peu trop de temps à mon goût. L’enthousiasme, c’est bien, mais là c’était un peu au détriment du travail. Bref, je suis un peu vieux et j’aurais aimé travailler un peu plus. Passons.

Voilà une journée passée sans folles aventures à vous raconter ! Demain j’ai un peu de temps et la météo s’annonce meilleure, donc j’aurai sûrement plus de choses à vous montrer.

Je quand même essayé de faire quelques photos de Shibuya de nuit depuis la salle commune de l’école.

Mardi 5 mars 2024 – Shibuya – Shinjuku

SHIBUYA 渋谷

Premier jour de vrai cours, nous sommes une quinzaine par classe. Le niveau est à peu près homogène. J’ai l’impression d’être assez à l’aise en expression orale, mais les points de vocabulaire et de grammaire que nous revoyons ne sont pas parfaitement acquis. Le test de niveau était donc plutôt pertinent. Mon enseignante 先生 ( sensei ) est très dynamique, sympathique, et la classe est agréable. À midi, je mange un tonkatsu トンカツ 7/11 (après les onigiris d’hier), et franchement pour de la nourriture de superette c’est très bon. Encore un petit cours et la matinée est finie. J’ai quelques heures à tuer avant le cours de ce soir. J’avais prévu de visiter Shinjuku 新宿, mais il fait un temps horrible et je suis d’un coup très fatigué. Après avoir tergiversé quelques dizaines de minutes dans l’espace commun de l’école (d’ailleurs assez bruyant à ce moment-là), je me décide à faire une sieste pour être en forme le soir.

J’avais pour projet de tester les manga kissa (un endroit avec des box privés pour lire des mangas , jouer aux jeux vidéo, et faire ce que vous voulez) à un moment donné dans mon séjour. C’est chose faite, car j’ai fait ma sieste au MAMBOO de Shibuya ! Pour 1000 yen, environ 6€, j’ai pu m’allonger presque deux heures, me rafraîchir avec des jus de fruit à volonté et j’aurais pu profiter des autres services (toilettes, douche, électricité, etc…). La cabine fait pile ma taille en longueur. Le confort est un peu juste du coup mais c’est très calme et il y a une petite musique à très bas volume. Trop bas volume car j’entendais un peu trop mes voisins dans les box d’à côté…

SHINJUKU 新宿

Je n’ai pas vraiment dormi, mais mine de rien cela m’a reposé quand même. 18h, je pars pour le Cosmic center de Shinjuku par la gare de Shinjuku (je n’avais pas vraiment vérifié mon trajet, mais il s’avère que ce n’est pas optimal). J’ai donc marché rapidement 40min sous la pluie. Pour arriver dans cet immense bâtiment. Après une petite attente, je rencontre Marios du Tenshinryu Grèce et sa compagne Katerina. Nous faisons rapidement connaissance et ils sont très sympathiques. Je rencontre ensuite Arakawa Ganryu (荒川 岸柳) Sensei en allant au vestiaire puis Takizawa Dofu (滝沢 洞風) Sensei en arrivant dans la salle. Kuwami Masakumo Isshin(鍬海 政雲 一心)arrive ensuite et nous commençons le cours qui durera presque 3 heures. Une longue session avec beaucoup de techniques et une ambiance vraiment amusante. J’aime vraiment ce genre d’ambiance, pratique sérieuse, mais avec humour. Takizawa Sensei et Kuwami Sensei en plus d’être des techniciens remarquables sont extrêmement drôles et ont une relation très amusante. Les pratiquants Japonais sont tous accueillants et le cours passe assez vite. Étant blessé à la main le mois dernier, j’ai relâché mon petit entraînement quotidien et l’intensité de cette pratique fait qu’assez rapidement j’ai des petites abrasions sur les mains… Mon prochain cours est dimanche, j’ai le temps de cicatriser. J’aimerai monter un groupe d’étude de TenshinRyu en France, j’espère en acquérir l’autorisation prochainement. Je travaille donc sérieusement mais le corpus est énorme et je n’ai pas encore assez pratiqué en en maitriser la structure. Chaque chose en son temps.

Je n’ai pas fais de vidéos ni trop de photos du cours car les sensei m’ont expliqué que la direction de cette salle ne veut pas trop que l’on y filme .

Nous allons ensuite manger avec Kuwami Sensei, Kimura san, Marios et Katerina au BigBoy voisin. Avec sa décoration et sa carte très occidentale, Bigboy reste une enseigne typiquement japonaise. C’était très drôle de manger avec Kuwami Sensei en habit traditionnel dans ce restaurant typé brasserie/dinner dont le service est assisté par un robot. La carte est très étrange, car il y a beaucoup de viandes accompagnées : … d’une ou deux autres viandes. Bref, je prends un steak grillé avec son petit gratin presque dauphinois et une coupe “chocolat”, sans boisson. C’était bon, pour environ 18€. J’entends souvent que la nourriture au Japon n’est pas “ chère “, mais en fait, si on prend les prix français (hors Paris) d’avant la crise et qu’on réduit la TVA, ce n’est pas si différent. Alors oui, on mange bien pour un prix raisonnable, mais ce n’est pas non plus « vraiment pas pas cher ! « .

Bref, nous passons un bon moment, et il est déjà l’heure de rentrer sous la pluie. La météo cette semaine n’est pas très favorable aux visites extérieures, mais je n’ai pas encore fait la moindre visite classique des grands quartiers de la ville… Et je vous confirme que personnellement, les quartier ultra modernes et les centres commerciaux ne m’attirent pas du tout. Mais j’ai des petits cadeaux à ramener donc je vais me faire violence pour vous !