Découvrez la pratique du sabre japonais cet été à Rives !
En vue du lancement des activités de l’association Art et Budo en pays voironnais nous vous proposons de découvrir nos ateliers en personnes.
C’est aussi l’occasion de rencontrer Matthieu, qui encadre les activités à l’année et de voir comment vous pourriez participer à l’association, en suivant des cours ou en nous rejoignant sur les évènements pour promouvoir la culture et les arts Japonais.
Vous trouverez les informations sur nos cours hebdomadaires ou nos stages ICI .
ATTENTION : il y a deux horaires et deux points de RDV Pour les initiations. Les lundis 22et 29 Juillet et le lundi 5 aout à 20h aux Halles de RIVES (rue de la république) Les mercredis 24 et 31 Juillet et les Mercredis 7 et 14 Aout à 19h au parc de l’Orgère (RIVES)
Venez en tenue sportive ou budo, les enfants de 12 à 16 ans sont bienvenus s’ils sont accompagné d’un adulte.
J’ai participé au stage donné par Kuwami sensei à Montpellier cette année. Je vous livre mes impressions en vidéo !
En bonus pour les plus sérieux, je vous publie ci dessous les termes techniques que j’ai pu relever. N’hésitez à me signaler les erreurs qui pourrait s’êtes glissées ici.
L’escrime japonaise de spectacle est une discipline artistique et martiale qui permet de rejouer les scènes de combat des films de samouraï. Cette pratique se différencie des arts martiaux traditionnels en mettant l’accent sur la beauté du geste et la créativité, plutôt que sur l’efficacité martiale.
Notre troupe d’escrime japonaise de spectacle à Voiron a pour objectif de faire découvrir cette discipline au plus grand nombre et de promouvoir la culture japonaise en France. Nous proposons des cours hebdomadaires le lundi soir de 20h à 21h30, ouverts à tous les adultes et jeunes adultes, débutants ou expérimentés.
Nos entraînements se déroulent en trois phases : tout d’abord, nous nous mettons en condition physique et technique en apprenant les mouvements de sabre. Ensuite, nous travaillons la réception des coups et l’acting pour rendre les scènes de combat plus réalistes. Enfin, nous créons et répétons des chorégraphies pour nos spectacles et nos courts métrages.
Notre méthode d’enseignement se base sur des connaissances solides des écoles de sabre traditionnelles, mais nous nous affranchissons des dogmes et des limites de style pour laisser place à la créativité et à l’expression personnelle. Nous pratiquons dans une ambiance bienveillante et coopérative, où la communication non verbale et la présence dans l’action sont essentielles.
Les bénéfices de cette pratique sont nombreux : elle permet de développer la confiance en soi, la communication verbale et non verbale, l’apport culturel sur le Japon, le bien-être physique et l’exploration des émotions grâce à l’acting.
Nous sommes une équipe passionnée et motivée, composée de pratiquants d’arts martiaux et d’escrime artistique occidentale. Nous avons déjà à notre actif plusieurs spectacles et courts métrages, et nous sommes déterminés à relever les défis qui se présentent à nous pour faire connaître et rayonner l’escrime japonaise de spectacle.
Rejoignez-nous pour découvrir cette discipline unique et enrichir votre vie sur le plan personnel et communautaire ! Inscrivez-vous à nos cours, partagez notre projet autour de vous et venez nous soutenir lors de nos événements. Nous avons hâte de vous accueillir dans notre troupe !
Encore une journée qui s’annonce plutôt jolie. Ce matin, nous visitons le quartier des samouraïs : le district de Nagamachi (長町武家屋敷跡).
Pour 550 yens, je fais aussi la visite de la maison Nomura (野村家), une belle demeure traditionnelle avec un jardin magnifique. J’ai pu en profiter un peu tranquillement jusqu’à ce qu’un groupe assez important entre et rende la circulation à l’intérieur laborieuse. Cette balade du matin était vraiment agréable et jolie. Cette rue des samouraïs est une petite rue sympathique, avec quelques spots sympas et une belle ambiance. Mais plus que des samouraïs, il y a surtout des boutiques qui vendent plus ou moins la même chose que dans le reste de la ville mais dans des conditions plus agréables.
Ensuite, nous avons mangé et parcouru la rue Tatemachi à la recherche de certains cadeaux. Cette recherche de cadeaux pour les amis nous a bien pris l’après-midi pour un succès tout relatif. Le soir, nous avons mangé près du parc Kenrokuen (兼六園) pour pouvoir le visiter de nuit et emprunter la rue des maisons de thé de nuit.
Encore une journée sans trop de nuages. Nous prenons le train pour Otsu (Hieizan-Sakamoto Station 比叡山坂本駅) et montons plus particulièrement vers Sakamoto. Entre la gare et le sommet de Sakamoto, plus nous avançons, plus nous découvrons de belles choses, à commencer par le splendide cerisier “lié” à Toyotomi Hideyoshi, qui sort vraiment du lot. Un peu plus haut, j’entends les cris familiers d’un cours de kendo. Un groupe de jeunes s’entraîne les fenêtres ouvertes. Nous parcourons l’entrée d’un premier temple, le Shigain Monzeki Temple 滋賀院門跡, très beau, mais une autre aventure nous attend et il faut faire des choix.
Nous montons dans le Sakamoto Cable Car 坂本ケーブル (1660 yen l’aller-retour) pour gravir tranquillement le mont Hiei 比叡山. Nous mangeons en haut avec une vue panoramique sur le lac Biwa.
Nous dédions l’après-midi au sanctuaire Enryaku-in (1000 yen pour l’accès à la grande zone des 3 sanctuaires). En vrac, nous avons fait la chasse aux tampons, des grues en origami, j’ai calligraphié une prière en échange d’un porte-bonheur (et fait un don de 1000 yen), enregistré quelques oiseaux, et pris des tas de photos de magnifiques temples. Le temple principal du Enryaku-ji est malheureusement sous un hangar pour être rénové. C’est moins beau mais très intéressant de voir la (re)construction de ce genre de monument.
Bien sûr, nous avons pris le temps de profiter de la forêt si agréable avant de redescendre pour faire un tour gratuit (car après 16h, il n’y a plus personne pour faire payer l’entrée) du Hiyoshi-taisha 日吉大社.
Aujourd’hui, le temps est couvert mais il ne pleut pas.
Nous profitons d’être à ENA pour visiter le musée d’art Hiroshige. Hiroshige est un peintre japonais auteur de nombreuses estampes que j’adore. C’est un petit musée qui, pour 520 yen, propose un grand espace d’exposition d’estampes “originales” (par définition, une estampe est une reproduction, mais disons traditionnelle) et un second étage dédié à la pédagogie de l’estampe. À savoir que les estampes sont des blocs de bois gravés qui servent à imprimer en plusieurs couches pour créer une image. Et chaque mois, ce musée propose de venir imprimer soi-même ses propres estampes : une petite et deux grandes en A3 (jusqu’à 5 couleurs, noir inclus). Bien sûr, pour survivre à l’utilisation hasardeuse des visiteurs, ici vous n’imprimez pas avec des blocs de bois sculptés, mais avec des facs similaires en plastique. L’utilisation est moins périlleuse mais tout aussi efficace. C’est très amusant à faire et cela permet de comprendre réellement la fabrication de ces images. On découvre aussi les blocs originaux et les outils traditionnels. Nous avons été très bien accueillis et les dames de l’accueil ont gardé nos bagages pour nous permettre de profiter de la visite. Malheureusement, les photos y sont interdites donc je n’ai pas grand-chose à vous montrer de cette matinée. Fait agréable, un papi avec un t-shirt du musée Ghibli, dont je ne suis pas sûr qu’il fasse partie du staff, nous a offert sa pochette plastique pour transporter les estampes (vendue 100 yen par le musée) et nous a donné des estampes faites au musée (par lui) sur d’autres périodes et donc des images que nous n’avions pas ! Il nous a aussi montré comment bien utiliser le matériel et nous avons un peu parlé de kendo et de mushin (l’état de non-pensée, utile en art, en kyudo et dans les budo). Il a tenu à prendre en photo mon sweat du club d’Annecy. Il n’y avait presque personne et c’est un luxe que j’apprécie même si je suis un peu triste que cette belle pratique n’attire pas les foules. J’aimerais faire découvrir l’estampe lors d’ateliers avec l’association, mais cela demande pas mal de matériel, de travail et donc de ressources que nous n’avons pas pour le moment.
Ena n’est pas une ville très jolie ( pour ce que nous en avons vu) mais notre séjour y fut très pratique et bien moins coûteux qu’une auberge à Magome ou Tsumago. C’est aussi à quelques dizaines de mètres de notre hôtel que nous avons restitué notre voiture. L’expérience de location avec Toyota Rent a Car est très pratique, certes nous avions pris leur assurance mais la prise et la restitution du véhicule furent simples et rapides.
Kyoto 京都市
En début d’après-midi, nous prenons le train pour Kyoto via Nagoya. Nous avions envisagé de faire un saut à Nagoya mais la fatigue et nos bagages nous ont poussés à prendre directement le Shinkansen une fois dans la plus grande gare du monde. À titre indicatif, la location de voiture était plus simple que la prise de billet pour le Shinkansen…
Une fois à Kyoto, nous découvrons avec joie notre Airbnb pour les 5 prochaines nuits. Après avoir posé nos bagages, nous faisons un saut au temple Tō-ji 東寺 juste à côté. C’est magnifique mais nous arrivons au moment de la fermeture journalière. Ici, la visite du temple est payante, les visiteurs sont invités à sortir à 17h pour pouvoir acheter à 18h un billet “de nuit”. C’est très beau et à deux pas, nous y retournerons. Du coup, nous allons faire quelques courses (les supermarchés ici n’ont pas grand-chose à voir avec les nôtres) pour manger tranquillement et finir la soirée par un petit jeu avant un repos bien mérité !
Je décide de consacrer ma dernière journée seul à l’achat de souvenirs pour mes amis. Je me rends d’abord à CHIYODA au fameux 櫻屋 SAKURAYA. C’est un magasin d’équipement pour les arts martiaux. Je voulais y acheter un sabre en bois assez précieux commandé par Loïc, mais il n’est malheureusement plus en stock. Les bokuto et les shinai sont beaucoup moins chers au Japon qu’en France, mais reste ensuite à les acheminer, ce qui n’est pas sans un certain coût.
Semi-déçu par cette visite (car je pensais y faire un achat exceptionnel), je me dirige vers le Nippon Budokan 日本武道館 et fais un tour dans ses jardins. Pour être honnête avec vous, ne vous faites pas d’illusions, en mars sous la pluie, le parc n’est pas incroyable. L’herbe est encore jaune, les cerisiers et autres arbres sont loin d’être en fleurs, et il pleut. « Oui, mais c’est l’ambiance de ‘garden of word’… » Alors non, déjà ce n’est pas le bon parc et non, la pluie sur l’eau ne suffit pas à créer cette ambiance romantique, il faut aussi la musique 😉 .
Bref, c’est un très bel espace de respiration dans la ville, mais si vous avez l’occasion de vous balader dans la nature, c’est dispensable. Toutefois, les vestiges des fortifications sont intéressants pour peu qu’on aime la bonne maçonnerie.
Les cerisiers en fleurs…Si quelqu’un veut essayer…
Après ce parc, je décide de rejoindre Akihabara à pied. Pour voir.
Akihabara 秋葉原
Eh bien, c’est la grande ville…
Voilà, voilà, impressionnant mais ce n’est vraiment pas mon truc. J’arrive à Akiba pour acheter des geekeries pour mes amis. J’ai visité le Mandarake de 8 étages (mais 8 petites surfaces), le Super Potato (tout petit, tout serré, tout chaud), et d’autres boutiques, y compris le Bookoff (très grand). Pour dire vrai, c’est une sorte d’enfer pour moi. Trop de gens dans pas assez de place, c’est le temple d’un capitalisme fou dont les idoles en plastique ont des seins énormes et des visages d’anges, il y a tout et n’importe quoi, classé selon un système mystérieux, à tous les prix. Bref, j’ai paniqué, je n’ai rien acheté, ni pour personne, même pas pour moi, alors que je suis tombé sur un artbook assez rare qui me faisait de l’œil depuis longtemps. Après quelques heures à me dire : “mais au fait, il l’a celui-là ? et puis c’est qui son perso préféré ? mais attends je l’ai pas vu deux fois plus cher à l’étage du dessous ? »
J’ai fui.
Direction Haneda, non pas pour reprendre l’avion, mais pour récupérer Emilie et ses parents !
Je ne sais pas si j’aurai le temps de vous écrire autant (ce n’est pas grand-chose mais ça prend déjà pas mal de temps), mais je vais faire de mon mieux, au moins avec quelques photos de nos visites. Le temps s’annonce pas génial cette semaine, mais je pense qu’on arrive dans la meilleure période pour les cerisiers. On croise les doigts pour quelques balades au soleil !
Repas du soir dans un restaurant chinois avec une super ambiance
Je me lève relativement tôt aujourd’hui car j’ai un entraînement de kendo ce matin. Ce sera le premier et sûrement le dernier de mon séjour donc je suis assez excité à cette idée.
Je me rends donc à Akatsuka au Dojo Kyumeikan et j’y suis très bien accueilli. Je les avais contactés quelques jours plus tôt et ils m’avaient gentiment répondu. C’est un dojo avec une forte volonté d’amitié à l’international et ça se ressent. Amis français, vous pouvez y aller sans appréhension ! Avant d’en parler à Ghaïs, j’appréhendais un peu de ne pas avoir le niveau pour survivre à un entraînement japonais, mais le Japon est comme le reste du monde, il y a des gens plus forts et d’autres moins. En tout cas, le cours s’est bien passé pour moi, j’étais bien cuit, mais comme en France ^^.
Après ce bon entraînement, Kato sensei fait une petite démonstration de iaido et m’offre des fascicules du dojo et deux presse-papiers trop stylés. Encore merci à eux pour ce bel accueil. (Fun fact, j’ai rencontré un autre Matthieu de France qui s’entraîne là-bas. Il est très sympa et travaille au Japon !)
SETAGAYA
Je retourne à l’hôtel prendre une douche et me reposer un peu avant de repartir pour Setagaya pour mon dernier cours de Tenshinryu au Japon. C’était plus intense qu’hier mais tout aussi intéressant. J’apprécie de profiter en direct des corrections des sensei. Notamment sur les postures. Par rapport à la perception extérieure des mouvements à pleine vitesse, la réalité est bien plus complexe. Si l’on compare à des écoles plus “communes” et “modernes” de iaido où l’alignement vertical du tronc est assez strict, ici ce n’est pas systématique. Au contraire, les positions mobilisent de façon complexe toutes les parties du corps avec pour objectif la rapidité, une géométrie favorable à la sécurité vis-à-vis de l’adversaire et une capacité à ajuster le mouvement par rapport à la situation et favoriser. Ainsi, par rapport à ce que l’on perçoit, les positions sont bien plus complexes à réaliser qu’il n’y paraît. Par rapport à la sensation, les ajustements sont souvent des positions “exagérées” et pas très naturelles à priori. Les sensations sont assez difficiles à décrire mais j’ai beaucoup filmé les cours et je vais essayer d’en retranscrire une partie, cela me sera utile à l’avenir.
Et justement en parlant d’avenir, je pense vraiment pratiquer cette école dans la durée. Je suis loin de pouvoir l’enseigner mais dans quelques années ça devrait être possible. En attendant, j’aimerais trouver des gens avec qui pratiquer cette école, histoire de créer un groupe d’étude, sous la supervision pédagogique de Pierre-Emmanuel Sensei et des cadres japonais. Ide Sensei a partagé avec le groupe japonais nos intentions de dynamiser le groupe France et m’a formulé le souhait de m’évertuer à reproduire le même genre d’ambiance en France qu’au Japon. Et cette ambiance n’est pas celle du fantasme quasi militaire qui fait rêver certains occidentaux. Kuwami sensei et son groupe sont des gens chaleureux, avec beaucoup d’humour et une vraie passion pour leur art, et une recherche honnête. Kuwami sensei a même tenu à me faire une accolade à mon départ, ce qui n’est pas du tout dans les habitudes des Japonais (ni des miennes) !